Transferts

Mercato : le Président fait le point

Après dix premiers jours de mercato où le club a été très actif, Jean-Pierre Rivère fait le point sur les questions du moment en matière de transferts.

Président, déjà 3 signatures (Ben Arfa, Seri, Pouplin) et un accord de principe (Le Marchand), l’OGC Nice a été un des clubs les plus actifs de la première semaine de mercato. Etait-ce une volonté ou bien est-ce que ce sont les circonstances ?
Dans un mercato qui dure 3 mois, aucun club au monde ne peut garantir à son entraîneur qu’il aura tout son effectif définitif au bout de quelques semaines, dès la reprise de l’entraînement (le 29). Mais on s’efforce de s’en rapprocher.
Et pour cela, il y a un vrai travail de fond depuis des mois de notre cellule de recrutement. Aujourd’hui on est satisfait de la tournure que prennent les choses : on réoxygène un effectif qui a traversé beaucoup de choses en lui apportant de l’expérience, du talent, des joueurs prometteurs,…
Pour revenir sur Ben Arfa, tout le monde m’en parle. On ne le présente pas comme le messie, mais il est forcément associé à une certaine idée du football, à du spectacle. Et on a tous envie de donner et redonner aux Niçois l’envie d’aller au stade. On se doit d’avoir des résultats, mais aussi, si possible, avec du plaisir et des émotions.

Lors de votre conférence de presse fin mai, vous évoquiez la recherche d’un arrière droit et d’un attaquant. Est-ce que ce sont les deux secteurs où l’OGC Nice compte se renforcer en priorité à présent ?
Oui, ce sont deux besoins que nous avons ciblés. Après, un mercato peut aussi être fait d’opportunités qui se présentent.

Dans le sens des départs, on lit beaucoup de choses... Qu’en est-il exactement aujourd’hui ?
On lit beaucoup de choses, mais jusqu’à preuve du contraire peu se concrétisent. C’est le jeu, beaucoup de rumeurs…

Il n’y a pas seulement des rumeurs, il y a aussi Eric Bauthéac qui annonce dans la presse qu’il quitte le club et fera son choix entre Rennes, Lille et Montpellier…
Eric a envie de quitter l’OGC Nice. Ce n’est pas le premier mercato où il a des envies d’ailleurs. Jusqu’ici, on a réussi à le conserver. Mais c’est vrai que cette fois cette envie est plus forte encore chez lui. C’est son droit. Et, au regard de ce qu’il a apporté sous le maillot de l’OGC Nice c’est normal qu’on respecte son choix. Mais, j’ajoute qu’en tant que président du club, c’est l’intérêt de l’OGC Nice qui primera pour moi. Eric suscite de l’intérêt, c’est très bien. Il peut avoir des préférences, c’est très bien aussi. Mais il est, à l’heure où je vous parle, un joueur sous contrat avec l’OGC Nice. Et, donc, ce qui fera aboutir un transfert, c’est que l’offre d’un club corresponde aux attentes de tout le monde, dont évidemment celles de l’OGC Nice.

Un mot sur les jeunes, Albert et Koziello, qui ont signé leur contrat…
Et ce ne seront peut-être pas les seuls… Ils ont montré de belles choses cette saison. Ces contrats font partie de leur progression et de la confiance qu’on leur accorde. Et, de leur côté, de la confiance qu’ils accordent à l’OGC Nice pour grandir et faire la carrière qu’ils méritent.
Ils sont le résultat de la toile d’araignée que nous tissons sur toute la région. Albert, nous l’avons déniché dans un club marseillais (Air Bel) alors qu’il n’avait même pas 15 ans et Koziello est originaire de la Roquette-sur-Siagne et il était précédemment à Cannes. Quand on dit qu’on a l’ambition d’être le centre de formation numéro 1 de la région PACA, ils en sont l’illustration. La politique de jeunes, il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui font. Nous sommes dans la catégorie de ceux qui font. C’est du concret. On a commencé ça il y a trois ans, on a pris Claude Puel pour ça, et on va continuer ainsi. Le développement du club et de l’équipe ne passent pas uniquement par la formation, mais cela en fait partie, et nous sommes fiers de cette politique.