Ils ont tour à tour remporté le trophée d'Aiglon du mois tout au long de l'année. Se sont signalés par leurs fulgurances, leur régularité, ou tout simplement par un enchaînement de bonnes performances vous ayant séduit sur une période donnée. A l'heure où la L1 a rendu son verdict final, la rédaction d'OGCNICE.com vous soumet une question simple mais symbolique : quel est, pour vous, le joueur niçois ayant réalisé la meilleure saison ?

Jordan Amavi

Aiglon de septembre, novembre, décembre

Pour sa première saison dans la peau d'un titulaire, Jordan Amavi n'a pas déçu. Fort dans les duels, rapide dans ses interventions et redoutable contre-attaquant, l'ex-ailier reconverti latéral gauche progresse à pas de géants, et conserve un allant décisif et permanent (4 réalisations). Valeur montante du poste au niveau national, le numéro 19 niçois a également connu ses premières sélections avec les Espoirs au cours d'une saison chargée et riche en émotions. Une saison qui, après 36 matches de L1 sur 38 possibles, n'est pas encore terminée, puisqu'il ne partira en vacances qu'après la semaine internationale, où il affrontera la Corée du Sud (le 11 juin) et le Paraguay (le 16) avec les Bleuets.
 

Eric Bauthéac

Aiglon de janvier et de mai

Il aura nettement su hausser le ton sur la phase retour. Revenu à 100 % sur le plan physique, Eric Bauthéac a une nouvelle fois étalé les qualités qu'on lui connaît : une grosse générosité, des jambes de feu et une belle efficacité devant le but (8 buts et 4 passes décisives au final) Jamais avare d'efforts, l'ancien Dijonnais a également découvert un nouveau poste en 2014 / 2015, promenant de temps à autre sa fougue sur le côté droit du milieu niçois. Efficace et généreux, comme lors du dernier match de la saison, où il tira le rideau en signant un beau doublé au Stadium de Toulouse.

 

Alexy Bosetti

Aiglon du mois d'août

Il avait démarré l'exercice par un coup de casque canon, intervenu face à Toulouse, à l'Allianz Riviera, alors que Nice n'arrivait pas à faire la différence. Une action de buteur, qu'Alexy Bosetti compléta par un départ tout feu tout flamme. Malin dans ses déplacements, efficace devant le but, l'enfant du Vieux-Nice a inscrit 5 réalisations en L1 (+ 1 en Coupe de la Ligue), en 27 apparitions (dont 14 titularisations). Le tout en conservant, quel que soit le contexte, la grinta et la malice qui le caractérisent, et qui en font une menace permanente pour une défense.

 

Souleymane Diawara

Aiglon de février

Il avait posé ses valises dans la capitale azuréenne l'été dernier, avec la ferme intention d'apporter son expérience et son amour du combat au groupe. Revenu à 100 % au bout de 6 mois, Souley' Diawara a lancé véritablement sa saison au coeur de l'hiver, moment où il commença à enchaîner les bonnes performances dans l'axe de la défense. A faire parler sa puissance dans les duels, tout en s'autorisant quelques projections vers l'avant « à l'ancienne » qui firent plaisir à l'Allianz Riviera. Malheureusement, une suspension et des problèmes extra-sportifs l'éloignèrent des terrains durant les 3 derniers mois.

 

Carlos Eduardo

Aiglon d'octobre et de mars

La surprise du chef que le Gym a dégotée « avec du flair ». Arrivé à la fin de l'été sur les bords de la Méditerranée, le milieu prêté par le FC Porto a conquis son monde en un éclair. Meilleur buteur de l'exercice 2014 / 2015 (10 réalisations), l'ancien relayeur positionné en 10 (ou en 2e attaquant) par Claude Puel s'est rapidement révélé décisif et tranchant. Adopté dès son premier derby face à Monaco - qu'il fit basculer d'un maître coup-franc – héroïque à Guingamp (où son quintuplé lui avait valu la note de 10 / 10 dans l'Equipe) et spectaculaire à Lyon, le Brésilien a fait grimper sa côte dans les coeurs rouge et noir par quelques actions qui resteront gravées dans toutes les mémoires. Il aurait même pu porter son total à 12 buts, si ses deux réalisations face à Nantes et Lille n'avaient pas été injustement refusées.

 

Simon Pouplin

Aiglon d'avril

Poli et travailleur, Simon Pouplin est arrivé à Nice avec un objectif clair : favoriser l'éclosion de Mouez Hassen, et prendre la pression sur ses épaules durant les moments chauds. Force est de constater que le jeune trentenaire s'est parfaitement acquitté de sa tâche. Performant durant ses premiers matches en décembre, le portier formé à Rennes s'est montré décisif lorsqu'il a été aligné au printemps, sortant notamment un match monstre à Lyon, et participant grandement au succès niçois dans la capitale des Gaules. Touché aux quadriceps au stade de la Route de Lorient, il a dû mettre un stop à sa saison à 4 journées du terme.

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