A l'heure du bilan de la saison, le président Jean-Pierre Rivère est largement revenu sur les relations entre l'OGC Nice et ses supporters. Sans langue de bois, et en érigeant le retour à la sérénité comme précepte fondateur.

Président, quel regard portez-vous sur la relation entretenue cette saison avec vos supporters ?
Il s'est passé beaucoup de choses. Trop pour eux. Pour nous. Je dois les rencontrer, l'objectif est de redonner de la sérénité à ce club et à son entourage. On va tous oeuvrer - parce que ce sera un travail collectif - pour faire en sorte que nous reprenions du plaisir tous ensemble, et que ce club retrouve la sérénité qui lui a fait défaut cette année, pour de multiples raisons. Je pense qu'à un moment donné, on ne peut pas continuer comme ça. Il faut tout remettre à plat, chacun le fera. J'espère qu'il en sortira des choses positives pour que le club retrouve du calme.

Quelle est la responsabilité du Gym dans cette année où l'extra-sportif était agité ?
Dans tout événement, chacun a sa part de responsabilité. Chacun doit assumer. Mais je pense qu'il est important, demain et après demain, d'oeuvrer dans le même sens, de permettre à ce club de grandir petit à petit, tout en essayant de retrouver de la quiétude et du plaisir en partageant la passion de l'OGC Nice.

Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de tenir un double discours avec la LFP et vos supporters ?
Les supporters ont l'impression qu'on est complices de la Ligue, la Ligue a l'impression qu'on est complices des supporters. Comme j'ai dit à la Ligue, nous n'avons jamais rompu le dialogue avec nos supporters. Les relations se sont tendues, mais on n'a jamais rompu le dialogue ! Dialoguer, ce n'est pas acquiescer, c'est simplement essayer d'atteindre l'objectif. Un de nos problèmes essentiels, c'est que 95 % des sanctions que nous avons eues sont la conséquence de l'utilisation d'engins pyrotechniques. Nous avons eu beaucoup de fermetures de tribunes, partielles ou totales. Chaque fois, le motif est l'accumulation des engins pyrotechniques. C'est un vrai sujet, les supporters nous expliquent que ça fait partie de leur ADN, mais il faut que l'on arrive à arrêter de pénaliser notre club. Il faut qu'on voit avec eux, car on ne peut pas continuer à être pénalisé comme ça.

Quid des débordements ?
Il y a eu des débordements, que ce soit à l'entraînement ou en tribunes. Ca fait partie des sujets que l'on va mettre à plat avec eux, car un club peut difficilement accepter ce genre d'événements. On arrivera seulement à répondre à ces sujets si on se met tous autour d'une table : la préfecture, la police, le club, la sécurité du club et les supporters. Seuls, on ne pourra rien résoudre : il faut que toutes les composantes se fixent un objectif.

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