Communiqué

Privé d’appel, le club ne renonce pas

L’acharnement aveugle dont est victime l’OGC Nice depuis le début de saison s’est encore accentué en cette fin de semaine.

Jeudi soir, la commission de discipline de la LFP a tout d’abord prononcé la fermeture de la Tribune Populaire Sud à titre conservatoire. Une sanction injuste pour des milliers de supporters niçois, totalement étrangers au mouvement de foule survenu lors du match contre Evian.

Le rétablissement de la vérité par la direction de l’OGC Nice auprès de la presse (Nice-Matin du 7 avril) puis auprès des membres de la commission jeudi soir sur cet événement isolé et sans aucun lien avec une quelconque volonté d'en découdre en tribune présidentielle n’a pas infléchi la position de la Ligue.

Vendredi, dans la notification adressée à l’OGC Nice dans le courant de l‘après-midi, la commission de discipline de la LFP est allée plus loin, en décrétant sa mesure « insusceptible d’appel » en s’appuyant sur la jurisprudence administrative.

En outre, la commission a placé en instruction le dossier de Nice – Evian jusqu’au mercredi 6 mai, ce qui impliquerait en l’état une fermeture de la tribune pour non pas 1 mais 2 rencontres (Nice – Paris SG et Nice – Caen).

Privé d’appel, le club se retrouve privé de son droit fondamental de se défendre.

Si l’OGC Nice ne tolère aucune forme de violence, il ne supporte pas plus l’injustice. Pour faire valoir ses droits et défendre ses supporters, le club va tout d’abord se tourner vers le CNOSF, un préalable obligatoire. Selon le résultat, l’OGC Nice pourra saisir le Tribunal Administratif, de sorte d’obtenir rapidement un jugement la semaine prochaine, avant le match contre le Paris Saint-Germain (samedi 18 à 17h).