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Nice « croqueur de gros »

La victoire acquise face à Lyon (2-1) samedi dernier a permis aux Aiglons de maintenir un matelas de 5 points d'avance sur la zone de relégation, et a confirmé une tendance : le Gym est particulièrement performant face aux cadors du championnats. Au point d'être, actuellement, l'unique formation de l'élite à avoir réussi à faire tomber 3 des 4 premiers du classement...

Pour assurer le maintien, mieux vaut prendre des points face à des adversaires directs dans des matches qui fleurent le K.O, c'est une certitude. Pour autant, accrocher au tableau de chasse des prétendants au titre ajoute toujours une saveur supplémentaire aux événements. Comme une cerise imprévue sur le gâteau d'une saison, permettant d'avancer face à la marée, avec style et efficacité. Si les Azuréens demeurent toujours, à huit étapes du dénouement final, à la lutte pour assurer leur avenir dans l'élite, ils ont une nouvelle fois prouvé, lors de leur dernière sortie, qu'ils pouvaient être un véritable poil à gratter pour les grosses cylindrées. Une faculté qui se base sur la capacité à se transcender face à des adversaires réputés « au-dessus », une solidarité au top dans les moments chauds, et des caractéristiques qui s'expriment mieux en tant qu'outsider (solidité d'un bloc bas, explosivité en phase offensive...)

Il ne manque que Paris

Une victoire et une défaite face aux prétendants à la couronne : voilà le ratio de la cuvée rouge et noire 2014 / 2015. « Séché » à Marseille en début d'exercice (0-4, avec des décisions arbitrales défavorables), le groupe de Claude Puel a su trouver les ressources pour s'offrir avec hargne l'actuel dauphin à l'Allianz Riviera (2-1), le tout en ayant joué plus d'une demi-heure à 10.

Une réciproque exacte s'est déroulée face à Lyon, venu gagner dans la Plaine du Var en novembre (1-3) avant de subir un revers ce week-end, face à des Niçois là-aussi en infériorité numérique. Si l'on étend ces stats hors des frontières du podium, le rythme reste constant face à Monaco (4e), « croqué » au Louis-II (1-0) mais vainqueur à Nice (0-1), et Bordeaux (6e) (défaite à l'Allianz Riviera et victoire à Chaband-Delmas).

La venue du PSG (vainqueur d'une courte tête au Parc sur un penalty d'Ibrahimovic) à l'Allianz Riviera, le 18 avril prochain, peut permettre de faire le grand chelem face aux gros morceaux de la Ligue 1... Avant de se rendre à St Etienne (5e) après le nul de l'aller (0-0).