« Ce club, c'est votre club. Il faut que vous continuiez à participer à son Histoire. » Ces mots appartiennent à Jean-Pierre Rivère. Ils ont été adressés aux joueurs ayant bercé sa jeunesse et nourri sa passion : les glorieux anciens des années 70. « La fabuleuse » décennie comme le résume parfaitement le titre de l'ouvrage de Bertrand Tremel qui retrace les exploits de ces géants niçois (*). Des géants qui, dans le cadre des 110 ans du club, ont été mis à l'honneur durant toute la journée en marge de la rencontre entre le Gym et St Etienne. Une affiche qui possède une résonance toute particulière pour bon nombre d'entre eux...

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LA RECONNAISSANCE

« Merci au club, merci au président. En voyant tous ces joueurs qui m'ont émerveillé réunis aujourd'hui, j'éprouve beaucoup de joie et de fierté. » Dans le sillage du prési', Bertrand Tremel a laissé parler son coeur en présence des acteurs de son livre. Des héros de son enfance, qui ont réuni beaucoup de monde, dimanche matin, au Café des Aiglons, puis à la boutique, et qui ont enfin été chaleureusement fêtés par les amoureux du Gym durant leur présentation sur les écrans géants puis lors de leur tour d'honneur avant le coup d'envoi de Camerini. Non, le peuple niçois n'a pas oublié les arrêts de Baratelli, l'élégance de Jouve, les inspirations de Guillou, l’efficacité de Molitor. Une chaleur qui ne s'estompe pas au fil des ans, ce qui réjouit le dernier nommé. « Entre anciens, on a évidemment gardé le contact, mais être réunis de la sorte, c'est rare, et c'est vraiment un moment sympa. On échange avec les supporters, ils nous rappellent même des anecdotes dont on ne se souvient pas forcément. C'est en discutant avec eux qu'on voit qu'on ne nous a pas oubliés et qu'on a participé à l'histoire du club. Ce qui a été mis en place aujourd’hui par l’OGC Nice, ça fait chaud au coeur. »

La main de Lopez (encore) dans tous les esprits

Côté sportif, le visiteur du dimanche ne laisse pas non plus insensibles les anciens du club. Au contraire. Rival historique du Gym, l'ASSE faire surgir souvenirs et regrets d'un passé loin d'être oublié. « Je me souviens de la main de Lopez, car elle était venue stopper ma frappe », se rappelle ainsi l'attaquant Toko. Une main qui avait, en 1976, été lourde de conséquence puisqu'elle avait handicapé le Gym dans la course au titre. Un titre qui ne sera jamais venu consacrer le talent d'une génération dorée qui, quarante ans après avoir lutté ensemble sur le rectangle vert, ne boude pas son plaisir lorsqu'elle est de nouveau réunie, comme le précise de nouveau Toko, qui n'est pas un habitué de l'Allianz Riviera. « J'étais venu pour l'ouverture, c'est la deuxième fois. Mais ça fait franchement plaisir de retrouver tout le monde. Lorsqu'on s'est connu, on était tous beaucoup plus jeunes. Etre ensemble après toutes ces années, c'est forcément particulier. »

C.D.

"La fabuleuse décennie 70" (éditions Gilletta) est en vente à la boutique officielle (place Masséna) et en ligne.

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