Si les abonnés de la Populaire Sud ont enfin pu retrouver l’Allianz Riviera via un repositionnement, la soirée ne s’est pas terminée dans la joie espérée. Au fil des difficultés des Aiglons à faire la différence face à Reims, l’ambiance s’est refroidie dans le stade. Des sifflets sont à plusieurs reprises descendus des tribunes, y compris à l’adresse de Dario Cvitanich lors de son remplacement. Des sifflets qui déçoivent le plus « ultra » des Aiglons.

« J'ai du mal à comprendre les sifflets. Nous ne sommes pas le Real Madrid, nous n'allons pas marquer 7 buts chaque week-end. Ce soir, nous avons eu le mérite de nous battre, d'essayer de faire quelque chose de bien. Et pourtant, dès la 10e minute, nous nous faisons siffler. Si ça m'énerve ? Ça me déçoit, surtout. Je ne comprends pas. Il faut se souvenir que nous sommes l'OGC Nice. Nous ne terminerons pas 4e chaque année.

Siffler Dario, l'homme qui a mis 23 buts la première saison, je ne trouve pas ça bien. Peut-être que ceux qui le font regrettent les Jankauskas et Linz ?

Il y a deux ans, tout nous réussissait. Cette saison, c'est plus compliqué. Et c'est justement là que nous aurions besoin de notre public.

Après, nous n'avons pas fait un grand-match, nous en sommes conscients. Et de la même manière, nous n'avons pas tellement été mis en danger. C'est comme ça. Nous devons maintenant aller à Paris, enchaîner trois matchs en une semaine. Et nous sommes tous motivés. J'ai confiance en ce groupe. Il est sérieux, uni ». 

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