Dans des conditions dantesques et réduits à dix en fin de match, les Aiglons ont fait front et ramené un point qui prolonge leur série d'invincibilité.

Il est des soirées où le football ne sort pas grandi. Ce Metz - Nice en fait partie. Pas de la faute des vingt-deux acteurs, qui ont eu un grand mérite à se battre contre les éléments.  Et certainement pas celle des Niçois qui ont mis le bleu de chauffe à 10 contre 11 en fin de partie.

Claude Puel avait décidé de reconduire le système en 4-2-3-1 qui fonctionne bien depuis la reprise. Les deux changements opérés dans l'équipe des vainqueurs de Bordeaux et Marseille étaient dus aux suspensions de Gomis et Plea, remplacés par Diawara et Bosetti.

Les Messins, lanterne rouge de Ligue 1, avaient pris un départ plus tonique que les Rouge et Noir, même s'ils ne parvenaient pas à conserver longtemps le ballon (63% de possession pour le Gym après un quart d'heure). La seule véritable occasion de la partie était pour Guirane N'Daw, oublié sur un corner et qui voyait sa tête puissance bien repoussée par Hassen.

Malgré sa pelouse chauffée et impeccable au coup d'envoi, le Stade Saint-Symphorien n'allait pas résister longtemps à la tempête de neige qui s'abattait sur la Lorraine. Dès la demi-heure, l'aire de jeu était transformée en une banquise impraticable.

Le résultat ? Contrôles ratés, glissades en tout genre et seulement trois tirs cadrés en 90 minutes. Ne parlons pas du ballon jaune qui se confondait avec les flocons et devenait plus difficile à lire qu'un palet de hockey. Les délégués de la Ligue ayant refusé d'utiliser le modèle orange disponible car oeuvre de l'équipementier de la L2 (Uhlsport) alors que la L1 évolue avec un ballon adidas. Ubuesque ! 

Le Gym a craint en fin de partie d'être victime d'un coup du sort, sur les longs ballons envoyés dans la surface niçoise, mais Mouez Hassen sera impeccable. Les hommes de Claude Puel ont eu le handicap de terminer la partie en infériorité numérique suite à l'expulsion de Neal Maupay, consécutive à une simulation grotesque du capitaine des Grenats Sylvain Marchal, qui abusait M. Lesage.

Une parodie de football qui rapporte tout de même un bon point aux Aiglons, qui prolongent à quatre rencontres leur série d'invincibilité, et conservent ainsi leur 8e place.

A.D.

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