L'OGC Nice et le Stade de Reims se sont quittés dos à dos ce samedi à l'Allianz Riviera (0-0) à l'issue d'une grande bataille où chacun aurait pu faire tomber l'autre mais où, au final, personne n'y est parvenu. 

En ce week-end de carnaval, l’Allianz Riviera en a vu de toutes les couleurs lors du duel entre le Gym et Reims. Pendant 45 minutes, ce fut la vie en rose pour les Aiglons et leurs supporters, le manque d’efficacité ayant été la seul note de pâle d’une partition magnifique. Placé dans un 4-3-3 avec le retour de Bard et Diop dans le 11 de départ, le groupe de Didier Digard dévora le premier acte avec agressivité et férocité. Animés par la volonté d’imposer un pressing tout terrain à son adversaire, d’une intensité à couper le souffle, Dante et ses coéquipiers ont étouffé les Rémois dans ce qui incarne « ce qu’on a fait de mieux » depuis la prise de fonction de Didier Digard, dixit le coach lui-même. Seul problème : ils n’ont pas offert à ce temps (très) fort un écho comptable. Et ce malgré des situations très dangereuses et un bilan de 10 tirs à 1 à la pause. 

Les occasions les plus franches ? Une frappe de Moffi (4’), une de Thuram (16’), deux de Todibo consécutives à des coups de pied arrêtés (22’, 29’). Toutes hors du cadre. 

Schmeichel stoppe un pénalty de Balogun 

Après avoir dépensé énormément d’énergie, Nice fut mis en difficulté par les Rémois au retour des vestiaires. Ces derniers restaient, avant le coup d’envoi, sur une série de 15 matchs sans défaite en L1. Le Gym faillit même broyer du noir à la 55’, lorsque Balogun obtint un pénalty généreux après une faute de Todibo. Sur l’action, les deux joueurs s’accrochèrent, l’attaquant fut le premier coupable et pourtant, la sanction tomba pour les Niçois. Ou presque, puisque l’immense Kasper Schmeichel détourna la tentative du meilleur buteur de l’élite et enfila le costume de héros. L’international danois partit du bon côté (son côté droit) et emmena tout monde derrière lui.

Malgré les entrées de Brahimi, Bouanani, Ndayishimiye et Barkley, le Gym ne mit plus en difficulté son adversaire, hormis sur une tête de Thuram consécutive (60’) et une reprise au-dessus de Melvin Bard (75’).

Plus entreprenants, les joueurs de Will Still dominèrent la dernière demi-heure, mais le groupe rouge et noir afficha du courage et de la solidarité. 

Il continue à avancer et se rendra à Monaco dimanche 26 février (17h05) pour le derby lors de la 25ème journée.

OGC Nice / Icon Sport