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Gym Tonic : la grande interview de Jean-Pierre Rivère

Le Président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère était l'invité de l'émission « Gym Tonic » ce vendredi. Retrouvez ses principales réponses aux questions des journalistes du groupe Nice-Matin.

LE MERCATO

« On pourra le juger à la fin de saison, c’est ce que je dis toujours. Je me souviens du mercato de l’année dernière mais aussi celui de l’année d’avant, où on était « numéros 1 » dans L’Equipe et  où on avait ensuite fait un flop terrible.

Les trois dernières années, on a fait quelques erreurs. Là, on s’est retrouvé en plein mercato avec des évolutions et un changement qui n’étaient pas programmés. Donc un peu dans la difficulté, ce qui fait qu’il a fallu très rapidement se poser, mettre des gens en place, et une méthodologie de travail. Ça a pris du temps, car quand ça bouge en plein mercato, ce n’est jamais évident. Tout le monde souhaite finir le mercato le plus tôt possible. Ensuite, on a fait des choix, sur certains joueurs qui seront parmi nous pour longtemps, et pour d’autres où on s’est dit, ne nous précipitons pas, pour ne pas choisir des joueurs qu’on va porter pendant 3-4 ans. C’est un équilibre qu’on a essayé de trouver avec la volonté d’être extrêmement structuré pour l’avenir. C’est un axe de progression. »

LE DÉPART D’AMINE GOUIRI

« Ce n’était pas prévu. Ça faisait quelques semaines qu’on entendait des rumeurs d’approche de Rennes. Elles ont fini par se confirmer. Et dans le même temps il y a eu alors cette opportunité de récupérer Laborde.

Amine est un garçon que j’apprécie beaucoup. Il sera un très grand joueur, mais pour l’instant, il était un peu en difficulté chez nous. À un moment, la carrière d’un joueur peut passer par une évolution ou un changement qui lui permet de retrouver, peut-être, son jeu, son esprit. J’espère que tout le monde sera heureux de ce deal. Un gâchis ? C’est un garçon qui a performé au début, puis qui, petit à petit, s’est étiolé. On peut trouver toutes les raisons du monde. On l’a vu en difficulté, à la peine, et ce n’est jamais bon de voir un joueur comme ça. » 

LE RÔLE DE IAIN MOODY

« Iain connaît très bien le marché anglais, ça fait des années qu’il travaille là-bas. Il a fait un travail remarquable, dans les conditions dans lesquelles il l’a fait. Il s’est très bien adapté. On est allé le chercher au dernier moment, il a fallu se poser, qu’il comprenne ce que voulait le coach. Ce n’était vraiment pas un mercato facile. Ça a été un vrai plaisir de travailler avec lui. »

INEOS

« Les perspectives d’INEOS avec l’OGC Nice et globalement avec la ville de Nice représentent une opportunité incroyable pour nous. Avoir des propriétaires de cette qualité-là,… je pense que les gens le réaliseront encore plus dans 2-3 ans. »

INTÉGRER LA GALAXIE INEOS

« Dans tous les sports, ils sont au top, en formule 1, ils ont été champions du monde 8 fois, en cyclisme, ils ont gagné le Tour de France 7 fois plus les autres compétitions. En voile, c’est le summum de la compétition. Le rugby, le partenariat avec les All Blacks, c’est le summum de la compétition. 

Aujourd’hui, l’objectif est que l’OGC Nice intègre pleinement cette galaxie INEOS Sports. Son excellence, sa performance et ses résultats. L’OGC Nice aura une croissance continue. »

LES AMBITIONS

« Les ambitions sont simples. D’abord, c’est essayer de performer dans toutes les compétitions, y compris l’Europe. On est mal parti avec cinq points au bout de cinq journées. Il faut rétablir l’équilibre. L’objectif est d’aller le plus haut possible. Quand je suis arrivé, j’ai dit : on va essayer d’installer l’OGC Nice dans la première partie du championnat et une fois de temps en temps, aller jouer l’Europe. La chance c’est qu’on s’est quasiment installé dans cette première partie de championnat et on a joué plus souvent que prévu l’Europe, pas toujours avec beaucoup de succès dans les tours préliminaires et ensuite, mais on l’a fait. Là, l’objectif, pour les années à venir, c’est que l’OGC Nice joue l’Europe très très régulièrement. »

LE DÉBUT DE SAISON

« Les mercato tardifs, c’est très compliqué, même pour les joueurs. Il y en a qui étaient en instance de départ, qui ne sont pas partis. Ce n’est pas simple. On a loupé le début de saison, à nous de rectifier le tir. S’il faut faire le même type de match qu’à Lille, on le refera pour redresser la barre et repartir. 

Quand vous avez de mauvais résultats, ce qui est inquiétant, c’est la spirale négative. C’est pour ça que Lille était un match important pour la stopper. Des joueurs, c’est les jambes mais aussi la tête. Dans le sport, quand vous avez la tête qui décroche un peu, vous tentez moins de choses, vous avez moins d’agressivité. Nous savons où on doit progresser donc on va s’y atteler pour la suite. »

NICE - COLOGNE

« On a ouvert pendant une semaine à nos abonnés (+ de 14.000, ndlr). On a vendu 1.500 billets. Mercredi, la vente libre a été ouverte quelques heures à partir de minuit, et à 5h du matin il y avait déjà 2.500 places de prises par les Allemands! On ne peut légalement refuser les ventes. Il y a une demande de 8-10.000 places côté Cologne. Il a fallu qu’on sectorise ça pour des raisons de sécurité. Je voudrais que les Niçois se disent on est en Coupe d’Europe, c’est un jeudi soir, mais on est chez nous. L’engouement qu’il y a en Allemagne pour ce match, j’aimerais qu’on le retrouve à Nice. On les accueille avec plaisir, mais il faut leur montrer qu’on est présent. »