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Les débuts de saison, Dante, les avantages...

Privés de leur passion pendant un an et demi en raison du contexte sanitaire, puis contraints de s’enflammer derrière leur écran lors de Nice - Bordeaux (4-0) et du derby face à Monaco (2-2)*, les amoureux du Gym ont fait leur retour à l’occasion de la belle victoire face à Brest (2-1). Pour fêter ça, OGCNICE.com a contacté 4 abonnés pendant la trêve internationale. L’occasion d’évoquer trois sujets avec ces fidèles parmi les fidèles : le départ canon des hommes de Galtier, le retour au premier plan du CommanDante, et le programme innovant mis en place par le club pour favoriser leur venue au stade.

Le début de saison

« Put***, c’est génial non ? » Supporter depuis ses 5 ans, Hugues Barnoin en a aujourd'hui 66. Et il se régale : « On a retrouvé de l’espoir. Peut-être que c’est démesuré, mais si on fait l’addition de tout ce qu’il s’est passé depuis le début de saison, Marseille, les occasions manquées contre Lorient et Monaco, on pourrait presque titiller les Parisiens. » 

Hugues et sa fille Julie sont abonnés en G2

« Ce qu’ils produisent sur le terrain, ça donne envie aux gens de venir les encourager », abonde Magali Jolibois, abonnée en Sud. « J’ai appris à rester prudent », se méfie Denis Dauthier, qui a sa carte en Ray, avant de dérouler : « Le recrutement est top, le coach aussi. Ce qui me plaît, c’est que ceux qui entrent en jeu se mettent toujours au diapason, à l’instar de Thuram ou Boudaoui. Et le petit Bard, il me plaît beaucoup. On sent qu’il monte en puissance le gamin. »


« Et puis, on voit du jeu, on se régale, contre Brest on peut en mettre 6 honnêtement ! », s'enthousiasme Sebastien Soppelsa, abonné en Garibaldi avec son fils. 

Invités à distribuer les bons points aux joueurs, les 4 abonnés ont du mal à faire émerger un nom. « La dernière fois, on se posait la question pour voter pour l’Aiglon du match, on n’arrivait pas à choisir », témoigne Denis. « C’est vraiment un collectif », résume Hugues. Un collectif mené de main de maître par Christophe Galtier, « qui, en plus du jeu, a amené cette niaque qui colle tellement à nos valeurs niçoises », selon Denis, un brin taquin. « Il vient du Sud, ça se voit. Bon, c’est de Marseille, mais ça ce n’est pas de sa faute (rires) ». « C’est un bel ensemble, avec le meilleur coach français, des joueurs prometteurs et des cadres qui permettent de les valoriser, liste Sébastien, supporter & twitto sous le pseudo de @Sebasnissa1978 (en photo à gauche). Dante, Lemina,  Rosario, Delort, c’est du costaud. Et on a aussi un banc de qualité ».

L’inoxydable Dante

Eloigné des terrains depuis novembre 2020 (rupture des ligaments croisés du genou), le capitaine Dante a retrouvé sa place cet été après des mois de travail acharné. Toujours titulaire, il est l’un des artisans de l’excellent début de saison de l’arrière-garde niçoise (meilleure défense de l’élite avec 4 buts encaissés). « Forcément, à son âge, j’avais des doutes après sa blessure », reconnaît Hugues. Ils se sont vite dissipés. « Il a retrouvé son meilleur niveau, c’est un monstre », apprécie celui qui a eu un faible pour Katalinski pendant sa jeunesse - « c’était un guerrier, comme Dante ». « C’est magique », s’émerveille Denis. 

Denis et son fils Quentin, le Gym dans la peau !

« Vous avez vu le niveau qu’il a avec sa blessure à son âge ? Je le trouve encore meilleur qu’avant ». Un avis partagé par Sébastien : « Je ne l’ai jamais vu aussi fort, aussi affûté. Il était déjà ultra costaud, mais j’ai l’impression qu’il peut faire encore 2-3 ans de très haut niveau. Ça montre que c’est un grand travailleur au quotidien. Parfois, quand on se fait les croisés, on démarre bien puis on a un creux, donc il ne faut pas s’enflammer. Mais je ne me fais de souci pour lui, c’est un vrai pro, il connaît son corps par coeur ». 

« On a besoin de gars comme ça, pour continuer avec notre ADN », explique Hugues, qui le croise parfois dans une commune de l’Ouest des Alpes-Maritimes : « il est vraiment sympa ce jeune. Enfin, cet ex-jeune (rires). » « On n’a pas fini de le voir, s’avance Sébastien. C’est un exemple pour tout le monde, il est là depuis tellement de temps qu’on en oublierait presque son palmarès. Il ne vient pas de nulle part. C’est un vrai amoureux de foot, et on sent qu’il se plaît ici. Il a retrouvé le climat, l’ambiance brésilienne, j'espère qu’il restera au club à la fin de sa carrière ». 

Le Gym au soutien du pouvoir d’achat

Il n’y a pas que pendant les fameuses 90 minutes que les supporters niçois gardent le sourire. Lancé l’été dernier, le programme pouvoir d’achat permet aux amoureux du Gym de profiter de réductions sur de nombreux achats du quotidien. « On est partis 3 jours à Disneyland, on a économisé 60€ par jour ! », apprécie Magali, maman de 2 petits garçons. « J’ai vu qu’il y avait plein de réductions dans les magasins, je n’en ai pas encore profité, mais je vais le faire. En tout cas, on devrait en faire plus de pub car c’est vraiment super. Moi, j’en ai parlé autour de moi, j’ai converti toute la famille », sourit cette abonnée en populaire, déjà cartée au Ray. « À l’époque, le Mèfi Club, ça n’existait pas. C’est bien tout ce que le club fait pour ses supporters, petits et grands. On est fiers de voir l’OGC Nice se développer sur ces aspects là ».

Magali et sa famille, au stade et à Disneyland !

Âgé de 66 ans, Hugues a trouvé le système « très simple à utiliser ». « Je suis allé à Disney, j’ai acheté une Wonderbox, et puis à chaque fois que je vais au cinéma, je paie 7,50€ au lieu de 15 ou 16€ ! », raconte celui qui a « pratiquement amorti » son abonnement. « Je suis abonné depuis plusieurs années, ce n’est pas ça qui m’a convaincu, bien sûr. Mais c’est quand même un sacré coup de pouce ».

Abonnés respectivement en Ray et en Garibaldi, Denis et Sébastien font le même aveu : « Franchement, c’est ma femme qui l’utilise ». Et toute la famille qui en profite. Si le premier s’est quand même renseigné - « on a pris des places de concerts à tarifs réduits », le second avoue « ne pas avoir la patience, mais je fais confiance à mon épouse, je sais qu’elle y a trouvé son bonheur ». Moins intéressé par la mise en pratique, Sébastien n’en reste pas moins dithyrambique : « Il y a un gros travail fait pour les supporters. Je vais au stade depuis mes 6 ans, j’ai connu le Ray où les places étaient même plus chères dans un tout autre contexte. Quand il pleuvait, on ressortait trempés ! Dans certains clubs, quand un gros investisseur arrive, il y a une flambée des prix des places. Heureusement, ce n’est pas la politique d’INEOS. Le club a gardé des tarifs ultra-attractifs, et en plus nous propose d’en rembourser une partie, tout en investissant dans l’équipe. C’est malin, un peu comme le Mèfi Club. J’ai envie de dire bien joué, et merci ! » 

F.H.