Hommage

André Bloch à l'honneur lors de Nice - Marseille

Après 19 saisons de bons et loyaux services, André Bloch a quitté l’OGC Nice. L’homme qui gérait la sécurité du club depuis 2002 s’est désormais dirigé vers une retraite bien méritée. Dimanche, hommage lui sera rendu par le club et les supporters, dans le rond central avant le derby.

Dédé. André. Monsieur Bloch. Dans les bureaux comme dans les tribunes, ses interlocuteurs l’appellent de trois manières, en fonction de leur proximité et du respect qui lui est dû. L’un n’a jamais empêché l’autre, d’ailleurs, et même certains de ses plus fidèles collaborateurs (Franck, Patrick, Manu pour ne citer qu’eux), dans les bureaux comme en tribune, ont du mal à se départir du vous pour lui donner du tu. Peut-être est-ce une question d’habitude, d’époque. Sans doute est-ce propre à tous ceux dont il a croisé la route. Car si vous aimez le Gym, vous l’avez forcément croisé. Dans des réunions avec les autorités, dans des échanges avec les dirigeants, les supporters, en tribunes, au Ray, à l’Allianz, à la Préfecture, au club, en France, à Nice, Casablanca, Rome, Amsterdam, Moscou… Oui, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’André a vu du pays. D’ailleurs il n’a pas attendu le Gym pour le faire, sa brillante carrière dans la Police Judiciaire l’ayant porté, durant près de 4 décennies, aux quatre coins de la terre.

Homme de précision, partisan du dialogue – y compris dans les situations les plus délicates -, il a passé 19 ans à gérer les difficultés inhérentes à la sécurité des Aiglons. D’abord comme directeur, puis comme référent supporters. Toujours sur un fil entre le club et les tribunes, deux mondes unis par un même univers, il n’a jamais trébuché. D’ailleurs n’y a qu’à voir l’accueil que lui réservent les anciens joueurs qui reviennent à la maison quand ils le croisent pour s’apercevoir que son rôle dépassait le club, le terrain et les tribunes…

Comme la Sud, André a toujours été derrière le Gym, avec honneur et fidélité. Mais même les plus longues histoires ont une fin. Cette fin, on le souhaite, est celle pour lui un nouveau début : le début de la tranquillité.

Dédé, André, Monsieur Bloch : bonne retraite et bonne route !

Avec toute notre amitié et notre respect.

L’OGC Nice.