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Boudaoui : « Au club tout est mis en place pour réussir »

Hicham Boudaoui a livré un long entretien réalisé par Rafik Youcef et paru ce jeudi dans Onze Mondial. Avant de rejoindre sa sélection, avec laquelle il disputera trois rencontres amicales en juin, le milieu de terrain a retracé, étape par étape, le fil de sa jeune carrière. De son enfance sur les terrains de terre de Béchar à son adaptation niçoise en passant par les parties de foot pieds nus du côté de Paradou, le champion d’Afrique 2018 a pris le temps de jeter en français un regard sur son passé. Extraits.

Comment s'est opérée ton arrivée à Nice ?
Julien Fournier a échangé avec mon agent. Il lui a présenté les ambitions du club, le projet que le club mettait en place et ce qu'il voulait faire de moi. Il lui a expliqué qu'il avait apprécié mes qualités et qu'il était persuadé que je pouvais bien progresser à l'OGC Nice. Julien savait que le club pouvait me faire franchir un cap et apporter un réel plus à mon jeu.

Comment as-tu réagi quand tu as su que Nice était intéressé ?
J'ai été immédiatement emballé. Quand mon agent m'a informé de l'intérêt de Nice, je voulais prendre l'avion et signer (sourires). Le projet donnait vraiment envie. Et puis, j'attendais ce moment depuis tellement longtemps, c'était un rêve qui se réalisait. [...] En plus, j'avais déjà discuté avec Youcef Atal, il m'avait du bien de l'OGC Nice, que je n'allais pas me retrouver seul, que le club et lui allaient m'aider.

« J'ai pris la mesure du championnat de France »

Comment juges-tu le niveau de la Ligue 1 ?
Au début, les gens disaient que j'étais frêle. Mais c'est normal, le championnat de France est physique. Moi, j'arrivais d'Algérie, je n'avais jamais travaillé le physique, je n'allais pas en muscu par exemple. J'ai bien bossé aux entraînements, je me suis adapté, j'ai pris la mesure du niveau du championnat de France. Voilà pourquoi mes débuts ont été difficiles, il fallait que je gère le changement de championnat et de niveau. C'était ma première année à l'étranger, il me fallait un peu de temps.

Qu'est-ce qui te plaît ici ?
Je ne manque de rien ! Au club, tout est mis en place pour réussir. Si tu travailles, tu restes sérieux, tu écoutes les entraîneurs, tu ne peux que y arriver. Si tu te loupes, c'est de ta faute, ça veut dire que tu n'as pas tout donné.

Comment définirais-tu ton jeu ?
Je pense être un joueur intelligent. Quand j'entre sur le terrain, je donne tout, je ne calcule pas mes efforts. Et parfois, je peux passer pour un joueur agressif.

Retrouvez l’interview complète de Hicham Boudaoui dans le numéro 341 de Onze Mondial, déjà disponible en kiosque et en ligne.