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Gouiri : « L'OGC Nice répondait à 100% à mes attentes »

Alors que sa première saison en Rouge et Noir s’achèvera le 23 mai prochain sur la pelouse de son club formateur (Lyon - Nice, 21h, J38), Amine Gouiri s’est confié pour So Foot. Son adaptation au club et à la ville, sa manière d’appréhender le football et ses à-côtés ou encore sa relation avec Kasper Dolberg, le meilleur buteur du Gym s’est longuement exprimé. Auteur de 16 buts depuis l’été dernier, l’international Espoirs a maintenant hâte de célébrer ses réalisations au stade avec les supporters d’un club dans lequel il se sent bien. Morceaux choisis.

« On me dit souvent que je sors du lot, mais ce qui compte pour moi, c’est l’équipe. » Fidèle à sa réputation, Amine Gouiri recentre le débat sur le collectif quand on l’interroge sur son premier exercice niçois et son bilan statistique. « Collectivement, nous n’avons pas atteint les objectifs que nous nous étions fixés. Mais bon, ce que l’on a vécu ensemble cette saison peut nous servir pour la suite. » La suite, le N°11 du Gym s'impatiente de la vivre avec des supporters qu’il n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer à l’Allianz Riviera : « Contre Lens (2-1, J1), pour mon premier match avec Nice, j’ai mis un doublé. J’aurais vraiment aimer le fêter avec nos supporters, d’autant qu’ils sont chauds ici ! […] « Je pense que j’aurais peut-être même fait une meilleure saison avec du public car c’est stimulant. »

« Avec Kasper on peut faire très mal »

Buteur à 16 reprises en 36 rencontres toutes compétitions confondues, Gouiri a essentiellement évolué sur le flanc gauche de l’attaque : « Je suis habitué à jouer sur le côté depuis que je suis plus jeune, mais moi, je suis un 9. Quand je sors d’un match sans avoir marqué, je suis toujours un peu frustré. Le foot a beaucoup évolué et aujourd’hui, le 9 doit participer au jeu, avoir des relations avec les ailiers, les milieux… » Un rôle d'excentré qu'il apprécie et dans lequel il s'épanouit : « Dans les 30 derniers mètres, on a le champ libre pour apporter de la créativité. C’est l’espace où je peux apporter de la magie et foutre le feu à la défense adverse, c’est ça que je kiffe et j’ai la chance que mon coach me laisse faire ».

Une position qui permet également à Gouiri de s'exprimer au côté de Kasper Dolberg : « Kasper n’a pas été épargné cette année avec les blessures, le Covid, l’appendicite, le cambriolage de sa maison… Mais il est en train de revenir fort. J’échange souvent avec lui, même si je galère encore un peu en anglais. Avec le langage des signes on arrive à se comprendre (rires). Je l’ai soutenu quand il a connu ces épreuves et je pense que maintenant que nous sommes alignés ensemble, on peut faire très mal. »

« Nice est la plus belle ville de france »

Parti du cocon lyonnais à l’été 2020, Gouiri a découvert un club dans lequel « il y a tout ce qu’il faut pour être heureux. Ce club répondait à 100% à mes attentes. C’est un projet sur le long terme. Il faut encore que le groupe mûrisse mais nous sommes sur le bon chemin, nous pouvons gagner des titres. Et puis, Nice est la plus belle ville de France : quand je me rends à l’entraînement, j’ai l’impression d’être en colonie de vacances tellement c’est beau. Je pense que beaucoup de joueurs nous envient ce cadre de vie ».

Amoureux de Nice et de football, « je regarde toutes les rencontres de Ligue 1. Tout m’intéresse », Gouiri se projette avec gourmandise sur la suite de son aventure sur la Côte d’Azur : « Le jour où les gens seront de retour dans les stades, je pense que je sauterai direct dans la tribune pour fêter un but avec eux ».

Retrouvez l’interview complète d’Amine Gouiri dans le N°186 de So Foot, déjà disponible, en ligne et en kiosque.