Réaction

Ursea : « On n’a pas su faire le nécessaire »

Adrian Ursea s’est rendu en conférence de presse à l’issue du match nul entre Nice et Reims (0-0).

Qu’avez-vous pensé du match ?
C’était un match assez triste. Ce que je peux retirer de positif, comme ça, à chaud ? Qu’on est toujours dans notre série, on ne perd pas. Cette série est bien présente et nous a donné beaucoup de confiance jusqu’à maintenant. D’un autre côté, c’est vraiment dommage que nous n’ayons pas su en profiter face à une belle équipe de Reims. Ils ont su bien défendre et nous faire déjouer. On n’a pas eu énormément d’occasions, mais par contre, on a eu des situations dont on n’a pas su profiter.

Qu’est-ce qui a manqué ?
Un peu plus de lucidité, de vitesse dans la transmission, et surtout, de relation dans les 20 derniers mètres. On a su amener le ballon jusque-là, mais quand il a fallu avoir des enchaînements entre 2 et 3 joueurs, on n’a pas su le faire. La passe n’arrivait pas. Ce sont des réglages qu’on doit avoir, mais il ne faut pas oublier d’où on vient. Il ne faut pas oublier où on était il y a peu de temps en arrière. Honnêtement, je me satisfais de ce point-là. Bien entendu, on aurait voulu emporter toute la mise. Mais la série continue. Il va falloir bien préparer le match contre Dijon dès le début de semaine.

C’est une occasion ratée de grappiller des points pour revenir sur les équipes devant vous ?
C’est une occasion ratée d’empocher les 3 points. Tout simplement. On est toujours sur du « match après match », on fera le bilan à la fin. Je n’ai pas envie de fixer des objectifs. Encore une fois, n’oublions pas d’où on vient. On était dans une situation extrêmement difficile. On voit d’autres clubs qui étaient mieux que nous se mêler à la bataille pour le maintien avec une pression terrible. C’est quelque chose que nous n’avons plus aujourd’hui. Nous avons envie de nous construire au plus vite, parce qu’il ne nous reste pas beaucoup de matchs. Mais on a envie de bien se préparer pour toujours empocher les 3 prochains points.

Justement, n’avez-vous pas envie que vos joueurs se lâchent ?
Je ne sais pas comment vous voyez la chose, mais je n’ai pas l’impression que l’équipe ne se lâche pas. Elle essaie de poser le jeu, de faire le jeu. Au niveau de la possession, on était supérieur à cette équipe de Reims. Je n’ai pas du tout le sentiment que l’équipe joue avec le frein à main, au contraire. Mais trouver très vite, en très peu de temps, des solutions pour jouer en attaques placées - quand on sait que c’est extrêmement difficile de trouver des automatismes « prise de temps / prise d’espace » quand on vient d’où on vient -, c’est difficile. Il nous faut un peu de temps, les joueurs sont appliqués, on le ressent à l’entraînement. On essaie de le mettre à profit au maximum en espérant que ça se traduise en pratique sur les matchs. Ça n’a pas été le cas, le mérite en revient aussi à nos adversaires.

Justement, qu’avez-vous pensé de Reims ?
C’est une équipe joueuse, qui a envie de construire sans faire n’importe quoi. Ils sont très forts sur les ailes, d’ailleurs on en a souffert dans les 15 premières minutes. Ils étaient très conformes à ce qu’on attendait. Nous n’avons pas su trouver les automatismes et les relations entre 2 ou 3 joueurs dans les 20 derniers mètres pour pouvoir les mettre véritablement en difficulté.

Y avait-il pénalty sur Myziane ?
Je pense qu’il y aurait pu avoir pénalty sur Myziane. Même s’il a envie de ne pas se laisser tomber et de rattraper le ballon, la vérité est qu’il est déséquilibré sur une attaque. On n’a pas le pénalty, mais si on l’avait eu avec un but au bout, peut-être que le sort du match aurait pu changer. Ça fait partie du jeu. Ce qui est très clair cet après-midi, c’est qu’on n’a pas su faire le nécessaire pour déséquilibrer cette équipe de Reims.