Hommage

Le Gym Pascal

En ce week-end de Pâques, nous adressons toutes nos pensées aux Pascal du Gym, qui ont contribué et contribuent toujours à l’histoire du club…

Le clin d’oeil n’aurait pas pesé lourd sans l’hommage. Alors, en ce lundi férié, au lendemain de la belle victoire décrochée à Nantes (2-1), il nous a semblé que le premier nous permettait d’ouvrir sur le second.

Avant toute chose, le Gym salue chaleureusement ses « Pascal » d’aujourd’hui : Pascale Marrel (assistante de direction), Pascal Castellani (chargé d’enseignement), Pascal Bistarelli (entraîneur des U15) et Pascal Rien (dirigeant de la D2 féminine). Tous les quatre, par la diversité des fonctions qu’ils occupent, donnent un petit aperçu de ce que représente l’institution rouge et noir à notre époque.

117 ans, 5 joueurs

En 117 ans d’existence, le Pascal a été rare sur le terrain. Rare mais présent. Pour le premier d’entre eux, seule la trace du patronyme résiste à l’épreuve du temps.

Ce milieu au prénom inconnu prend part à 13 rencontres avec la tunique rouge et noir dans les années 30. Deux dans le championnat « DH A Sud-Est », où le Gym bataille alors, 7 amicaux, 2 de Coupe Sochaux – compétition qui a duré deux ans, annonciatrice du professionnalisme - et 2 de Coupe de France. Dans cette noble épreuve, il fête son baptême en 32ème de finale, le 20 décembre 1931, face au Football Club Bischwiller 07. Une première couronnée d’un joli succès (4-2). Sa deuxième sortie n’est autre qu’une demi-finale, le 3 avril 1932. Au stade de Colombes, devant 13 000 spectateurs, Nice s’incline sèchement face à Roubaix (3-0), remettant à plus tard sa première victoire dans l’épreuve (qui interviendra en 1952).

Chronologiquement, le 2ème Pascal du Gym – le plus utilisé - est né à Caen, le 28 février 1958 : Pascal Françoise. Lancé comme attaquant à Lens, puis Lille, il glisse au poste de milieu défensif à son arrivée sur la Côte d’Azur, où il enchaîne 111 matchs entre 1983 et 1986, pour 12 réalisations. Le tout à cheval entre deux divisions, puisqu’après deux années en D2, il contribue à la remontée du Gym dans l’élite, à l’issue du championnat 1984-85.

International « B » et Espoirs, Marc Pascal participe pour sa part à 28 matchs en tant qu’Aiglon, et fait trembler les filets à 5 reprises lors de l’exercice 1986-87, sous les ordres de Jean Sérafin. Formé à Marseille, l’attaquant continue son parcours à Brest, Bordeaux, Angers, Tours et Paços de Ferreira.

Originaire de la plus belle ville du monde, le défenseur Pascal Macri n’apparaît au haut niveau que contre les équipes du sud, en 1989-90. D’abord face à l’OM, au Ray, lors de la 5ème journée de D1 (1-1 le 12 août), puis contre Montpellier (victoire 3-0, le 16 septembre) et enfin à Cannes, lors d’une défaite (1-0, le 5 mai 1990). Il quitte le Gym l’été qui suit, puis continue à Aix, Montauban, Cagnes et Saint-Raphaël.

Enfin Pascal Gastien est le plus proche de nous dans le temps, puisqu’il compte 71 matchs avec les Niçois, répartis entre 1989 et 1993.

L'ancien milieu défensif et actuel entraîneur de Clermont, qui a débuté comme joueur à Niort, inscrit un seul but lors de son expérience niçoise. Et choisit un jour incandescent pour le faire, lors d’un derby houleux contre Bastia (28 août 1992, score final 4-4).

C.D.
(Source : Michel Oreggia)


Constantin DJIVAS