Réaction

Ursea : « On est passés à côté de la première mi-temps »

Voici l’analyse livrée par Adrian Ursea en conférence de presse, à l’issue de Marseille – Nice (3-2). 

Coach avez-vous des regrets ce soir ? 
Sur le résultat, oui, on a un peu de regrets. Mais sur la prestation, on est passés complètement à côté de la première mi-temps. On a dû courir après le score et quand c’est comme ça, forcément, ça devient plus difficile. On n’a pas su aborder comme il fallait ce match. 

Comment expliquer que nous n’ayons pas retrouvé le Gym du Parc des Princes ? 
Il y a beaucoup d’explications. Mais je vais le dire une fois et après je m’arrête, car je ne veux pas que ce soit interprété comme une excuse. Je pense qu’aujourd’hui, pour un club comme l’OGC Nice, lorsqu’on a 9 potentiels titulaires qui sont absents, ça peut jouer pour beaucoup. Ça se répercute sur les automatismes, sur les relations de jeu, sur la fluidité et le développement des actions. 

Pourquoi avoir décidé de titulariser Alexis Trouillet comme ailier gauche ? 
Vous dites ailier gauche, mais lorsqu’on anime, il devient un relayeur au coeur du jeu. Je pensais qu’Alexis, avec ses qualités, pouvait largement remplir cette mission à ce poste. Son dernier match était en Coupe de France, il a fait une belle prestation, ça m’a convaincu de lui donner sa chance aujourd’hui en raison notamment de nos absents. 

Avez-vous particulièrement ressenti l’absence du duo Todibo – Saliba ? 
Oui. Ils nous ont emmené de la sérénité sur le plan défensif mais aussi sur le plan offensif. J’ai toujours dit que ce qui arrive dans les 30 derniers mètres dépend de la sortie du ballon, des premières passes. Bambu et Stanley ne jouaient pas depuis un moment. Retrouver des automatismes dans un match comme ce soir n’est pas facile. Malgré tout,  il ne s’agit pas que de la défense centrale, c’est une question de collectif. Je ne suis pas là pour dire que c’est la faute d’untel ou untel. Toute l’équipe est passée à côté de la première mi-temps. 

Est-ce qu’à 3-1, vous avez le sentiment que l’OM s’est dit que c’était fini ? 
Je n’ai pas eu ce sentiment. J’aurais bien voulu voir ce qui se serait  passé si Amine avait mis ce but (à la 60’). Peut-être que la physionomie de la fin de match aurait complètement changé, étant donné qu’on a vu que quand on a mis le 3-2, l’OM doutait énormément. On les sentait très fébriles, craintifs. 

Avez-vous des nouvelles de Rony Lopes ? 
Je n’ai pas encore la réponse. J’espère que ce ne sera pas trop grave, parce que perdre encore quelqu’un serait dommage. Myziane ? Il a senti une gêne. Par les temps qui courent, on a préféré ne pas prendre de risque. On a besoin de joueurs à 100 %, quand il y a le moindre doute, on ne peut pas prendre de risque.