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Les grandes dates d'Adrian Ursea au Gym

Nouvel entraîneur de l’équipe première, Adrian Ursea est profondément lié à l’OGC Nice, qu’il a rejoint pour la première fois en 2016. Voici son histoire rouge et noir retracée en quelques grandes dates.

24 mai 2016 : début de l’aventure

Le 24 mai 2016, Lucien Favre devient officiellement l’entraîneur des Aiglons. En accord avec le club, le technicien arrive avec un seul adjoint : Adrian Ursea. Les deux hommes se sont connus en Suisse, ont travaillé ensemble au Servette Genève, puis n’ont jamais rompu le contact, même au départ de Lucien Favre en Allemagne : « On parle le même langage, il aime la finesse », résumera ce dernier le 14 novembre 2016.

Adrian arrive donc au Gym avec ses idées et sa grande expérience. Ancien n°10, international roumain, il évolue majoritairement en Suisse au cours de sa carrière de joueur (Locarno, Chênois, Bulle, Vevey, Stade Nyonnais), avant d’y passer tous ses diplômes d’entraîneur.

 

11/09/2016 - 30/04/17 - 29/11/17 : ses moments forts

Les 3 matchs qu’Ursea a choisis au moment de résumer ses deux premières saisons sur le banc de l’OGC Nice, entre 2016 et 2018. Tous les trois correspondent à des moments ayant façonné l’histoire moderne du club. Le 11 septembre 2016, Adrian fait connaissance avec les derbies du Sud. Nice reçoit Marseille. L’Allianz Riviera brûle, comme Mario Balotelli dont il était proche, qui claque un doublé pour son premier match en L1. Alors que les 2 équipes se dirigent vers un résultat nul, Wylan Cyprien délivre les siens à deux minutes de la fin du temps réglementaire, d’une frappe divine (3-2).

La deuxième date (30 avril 2017) est celle de Nice – Paris, remporté par les Aiglons à l’issue d’une prestation monumentale (3-1). Elle symbolise le point d’orgue d’une belle saison, où les Rouge et Noir auront longtemps lutté pour le titre, où il ont manqué de gaz en hiver et se sont finalement classés à la 3ème place.

Dernier moment fort, le 29 novembre 2017. Autre saison, autre symbole. Les hommes de la Côte traversent une grosse zone de turbulences. Ils sont menés par Toulouse au Stadium, ce qui les envoie virtuellement dans la zone de relégation après 15 journées.

Benitez sauve la patrie en sortant un pénalty, le Gym revient, puis s’impose (2-1) et amorce son rebond. Il terminera la saison à la 8ème place du championnat.

 

26 juillet 2018 : « Une expérience magnifique »

Les belles histoires sont celles qui laissent leur marque dans le coeur de ceux qui les écrivent et de ceux qui les observent. Ainsi celle d’Adrian et du Gym. A l’été 2018, il quitte le club, après deux années de bons et loyaux services, dans la foulée du départ de Lucien Favre à Dortmund. Jean-Pierre Rivère prend la parole et lâche ces mots : « Adrian sera toujours chez lui à Nice ».

Dans la foulée, c’est au tour du technicien qui possède la double nationalité suisse et roumaine de s’exprimer. Il le fait le 26 juillet 2018, après avoir suivi le stage de l’équipe première à Divonne-les-Bains. Et comme à son habitude, il allie le fond à la forme. « J’ai eu le chance de vivre une magnifique expérience. Je quitte le Gym parce que c’est comme ça, ça fait partie du foot, mais aujourd’hui, je ne vais pas dire que je dis adieu au club. Je dis juste à bientôt. »

 

6 novembre 2019 : le « come back »

« J’étais convaincu qu’on se retrouverait. C’est désormais chose faite. » Le 6 novembre 2019, après avoir dirigé les U21 du Servette, Adrian signe son retour à l’OGC Nice.

Un « come back » en forme de suite logique pour celui qui n’a jamais été loin du club, malgré la distance. Il intègre le staff de Patrick Vieira, où il retrouve Fred Gioria, son collègue et ami. En charge du suivi de l’adversaire, il dirige la cellule vidéo et retrouve le terrain.

 

4 décembre 2020 : nouveau coach de la première

Parce que l’histoire se raconte aussi au présent, ce 4 décembre devient l’une des dates-clefs de la relation entre Nice et Ursea. Suite au départ de Patrick Vieira, Adrian devient officiellement l’entraîneur de l’équipe première des Aiglons, à 53 ans. Cette expérience n’est pas sa première à la tête d’une équipe fanion. En février 2003, il fut appelé à la rescousse pour maintenir le Servette Genève en Super League suisse. Le contexte ? Un départ de Lucien Favre, suivi d’un début d’exercice compliqué pour les Grenats, alors dirigés par Roberto Morinini. Adrian réussit sa mission et maintient le club dans l’élite. Il revient à la tête du Servette entre septembre 2004 et mars 2005, avant de « se former » à travers plusieurs fonctions, notamment au sein des équipes nationales suisses et à Neuchâtel Xamax, dont il devient le responsable sportif en 2007. 15 ans après, le voilà de retour en tant qu’entraîneur principal.

C.D.