Interview

Dante : « On a hâte »

Avant le coup d'envoi d'une période charnière, il semblait important de fixer le cadre, de planter le décor, d'annoncer la couleur. Qui de mieux que le capitaine du Gym pour prendre la parole et remplir tous ces objectifs ? Dante se livre avant une quinzaine décisive. 

Dante, quel bilan dresses-tu des 6 premières journées
Je pense qu’il est positif, parce qu’on a pris plus que la moitié des points. Quand on voit les adversaires qu’on a eus, surtout à l’extérieur, c’était de très bons clients. Strasbourg, Montpellier, Bordeaux ce n’est pas facile. Sur 3 déplacements, on prend 4 points. Certes, on voulait plus, on s’est loupé à Montpellier, on le sait. A la maison, tu bats Lens et Nantes, des matchs que tu dois gagner, et tu perds contre Paris, contre qui ce n’est jamais évident. Donc quand tu vois le bilan, il est positif.

Où situes-tu le niveau de l’équipe actuellement ? 

A quoi peut-on s’attendre contre Saint-Etienne ? 
Ça va être compliqué. A nous de nous préparer à cette bataille. Là-bas, eux, ils mettent toujours beaucoup d’agressivité, ils ont une transition offensive très intéressante, très rapide. Ils ont des bons joueurs, devant comme derrière, même s’ils ont perdu Fofana. Après, c’est à nous de vouloir mettre notre jeu en place, en gardant le ballon, mais on doit chercher sans cesse à aller de l’avant, à se créer des occasions et surtout à les finir. Parce que parfois, on construit, on arrive dans les 30 derniers mètres, on ne finit pas et on prend des contres. Il faut aussi se préparer à gagner les duels, les premiers et les deuxièmes ballons.

Quel est l’état d’esprit avant d’attaquer une grosse période et la Coupe d’Europe ? 

 

Est-ce que tu as pensé, quand le Gym s'est fait éliminer à Moscou, que c’était ton dernier match de Coupe d'Europe ?
(Sourire) Non, parce que ça me faisait trop mal d’y penser. Je m’étais promis de tout faire pour qu’on se qualifie encore. Ça y est, on y est, je suis très heureux et tant mieux pour le club, le groupe et les supporters. On a retrouvé l’Europe, maintenant on a hâte. Bon, après, c'est vrai qu'à chaque fois que tu sors d’une compétition que tu aimes bien, tu penses toujours que… Mais bon, j’ai préféré mettre d’autres choses dans ma tête, des objectifs plus positifs. C'est mon caractère et au final, nous y sommes.