Comment accueillez-vous la décision du conseil d’administration ?
C’est une décision de sagesse. Elle va remettre un peu de cohérence dans la communication autour du football en France. Il y en avait bien besoin, je pense.

Une bonne nouvelle ?
Elle arrive dans des circonstances particulières avec les aspects sanitaires. Cela se termine sur une cinquième place. C’est une bonne nouvelle pour l’OGC Nice. Evidemment, nous aurions tellement aimé partager cela avec nos supporters, au stade. Comme nous avions pu le faire par le passé après nos bons classements. Mais je sais que cette nouvelle leur apportera un peu de bonheur dans une période compliquée pour tout le monde. Ils nous ont soutenus toute l’année et ont bien mérité ce plaisir aujourd’hui. Tout comme les joueurs et le staff qui ont tout donné tout au long de la saison.

Les critères de performance ont pris le dessus…
La Fédération française de football ayant appliqué ces mêmes critères pour les championnats amateurs, j’aurais difficilement compris et accepté un autre raisonnement. Il faut une cohérence globale nationale. Ce n’est pas moi qui ai pris la décision, mais il était important d’oeuvrer pour que ce soit le cas. Parce qu’elle est de bon sens.

Un consensus s’est-il dégagé aujourd’hui ?
Chacun a exprimé ses positions. C’est normal. Mais à la fin il y a un vote qui a été fait. Il y a des satisfaits et des insatisfaits. J’espère que personne ne le contestera. Ce serait bien pour notre football que cela ne fasse pas l’objet de recours.

D’autant que le classement a aussi une incidence sur le montant des droits tv perçus…
Oui, mais en sachant que les droits tv sont aujourd’hui amputés d’une grosse partie (du fait de l’arrêt de la saison, ndlr). Mais évidemment, mieux vaut être 5e que plus bas.

Cette 5e place récompense une saison parfois compliquée mais qui s’était remise sur des bons rails…
Ce fut un championnat particulier. Les circonstances nous sont favorables à la fin. Mais, même si nous avons eu un parcours irrégulier, les points ont été pris sur le terrain.

L’Europe ?
Ce n’est absolument pas une certitude (lire ici les différents cas de figure). Il y a le souhait de disputer les deux coupes nationales avant la reprise du futur championnat. Il y a des interrogations là-dessus. Pourront-elles se jouer ? Et puis, si elles se jouent, il faudra aussi attendre les résultats. Si St Etienne et Lyon battent Paris, il n’y aura pas de coupe d’Europe pour nous.

Le Gym pourrait « tomber » la mauvaise année où le 5e n’est pas européen…
La difficulté pour St Etienne, Lyon, Reims et Nice c’est que si ça se passe comme c’est prévu, on va se retrouver à devoir attendre le dernier moment pour savoir si on joue ou pas l’Europe. En termes de budget, de mercato,… ce n’est pas simple. C’est le schéma qui est ainsi. On doit faire avec.

Est-il possible aujourd’hui de savoir quand on aura la certitude que les finales de coupe se joueront ou non ?
Non. On est dans des perspectives assez claires. Mais il y a une chose que l’on ne maitrise pas, c’est l’aspect sanitaire. Il nous amènera ou pas à nous adapter.

L.O.

---