Après Toulouse 0-2 Nice

Vieira : « J'aurais pu changer 8 joueurs »

Très remonté, Patrick Vieira n'a pas mâché ses mots en conférence de presse, après le succès de son équipe face à Toulouse (0-2). Le coach niçois n'a pas apprécié la prestation réalisée en seconde période, malgré la supériorité numérique dont les Niçois bénéficiaient.

Comment analysez-vous cette 2e période ? 
Comme vous, parce que j’ai du mal à comprendre notre prestation en supériorité numérique, où mes joueurs n'ont plus respecté ce qu’on avait mis en place. Cette deuxième période m’agace énormément.

Lorsque le pénalty a été sifflé en faveur du TFC, vous étiez très énervé...
Parce qu’on le sentait venir. A partir du moment où dans la deuxième période on n'arrêtait pas de perdre des ballons dans notre moitié de terrain. Nous n'étions pas bien dans nos replacements défensifs : les joueurs sont tombés la facilité, et ça nous a posé des problèmes. Heureusement que Walter arrête ce penalty, parce que sinon on aurait vraiment l’air cons ce soir ! 

Comment l'expliquer ? La jeunesse ?
On a un groupe jeune, qui manque d’expérience, mais il y a quand même des limites, et ce soir on a failli passer à travers.

Avez-vous fêté cette victoire dans le vestiaire? 
On est quand même contents d’avoir pris les 3 points parce qu’on en avait besoin mais on a toujours pris en compte la qualité du jeu. Ce soir, ce qui est positif c’est d’avoir pris les 3 points et ne pas avoir concédé de but. Mais il y a un goût amer par rapport à cette 2e période.

Vous sortez Alexis Claude-Maurice assez rapidement. Pourquoi ?
En 2e période j’aurais pu changer 8 joueurs, j’ai décidé de sortir Alexis parce que j’avais besoin de plus de profondeur, et il était un peu en dedans ce soir.

C’est une victoire qui vous remet "dans le coup" ? 
Ça c’est secondaire, ça change d’un week-end à l’autre. J’ai toujours dit, et je le répète, que pour nous pour progresser il faudra passer par le jeu, et ce soir, au niveau du jeu on a été inexistants dans cette 2e période, surtout à 11 contre 9 !

Avez-vous déjà été aussi agacé après une victoire ? 
Pas autant que ce soir.