Lyon 2-1 Nice

Le Gym paye encore cash

Malgré une domination sur l’ensemble de la partie, le Gym repart bredouille de Lyon, la faute à des erreurs individuelles exploitées par un Olympique Lyonnais très réaliste.

Après avoir remis la marche avant début novembre avec quatre points en deux matchs, les Aiglons de Patrick Vieira voulaient enchaîner en déplacement, pour mettre fin à une série de quatre défaites de rang.

Les Azuréens ont multiplié les occasions, les frappes (17 dont 7 cadrés) mais n’ont pas été récompensés. 

Défensivement, les hommes de Patrick Vieira se sont mis en difficulté en première période. Alors qu’ils n’étaient pas en danger, les Rouge et Noir ont perdu deux ballons sur de grosses erreurs techniques, qui ont été parfaitement mises à profit par un OL qui n’en demandait pas tant. Le but tardif de Dolberg a lancé une fin de match où le Gym a campé dans la surface adverse, sans parvenir à égaliser.

La physionomie

La partie avait débuté sur les chapeaux de roue. Dès les premières secondes Ounas testa les gants de Lopes, qui confirma tout au long de la soirée qu’il était dans un grand soir. Après dix minutes de jeu encourageantes, le Gym commit sa première erreur, sur un ballon perdu par Boudaoui. Même privé de Memphis Depay, l’Olympique Lyonnais dispose d’une armada offensive impressionnante et Reine-Adélaïde, bénéficiant d’un contre favorable devant Dante, ajusta Benitez d’un astucieux plat du pied au ras du poteau pour ouvrir le score (10e).

Les Niçois eurent rapidement l’occasion d’égaliser sur un long ballon d’Hérelle pour Boudaoui, parti à toutes enjambées dans le dos de Denayer. Dolberg attendait au point de penalty mais la passe du jeune algérien était trop appuyée. D’une égalisation qui leur tendait les bras, les Rouge et Noir se retrouvèrent menés 2-0 quelques instants plus tard, avec une perte de balle de Stanley Nsoki sur la ligne médiane, alors que ses coéquipiers étaient en position offensive. En contre, Terrier fixa Hérelle avant de servir Dembelé, fauché par le défenseur niçois dans la surface. Le n°9 de l’OL ne se priva pas de transformer le penalty qui donnait deux buts d’avance à sa formation (28e, 2-0).

Lyon réduit à 10

Un scénario catastrophe pour les Aiglons, remis en selle quelques minutes plus tard par l’exclusion du latéral des Gones Marçal, auteur d’un « high kick » sur le visage de Boudaoui après un dégagement manqué. Revenir à un but avant la pause eut été un bon présage mais Nsoki buta sur une parade de grande classe de Lopes (37e) avant que Dolberg n’envoie sa tête au-dessus sur le corner qui suivait (38e).

Dolberg hors-jeu... d'un millimètre

Au retour des vestiaires, face à des Lyonnais disposés en 4-4-1 et qui attendirent (en vain heureusement) une nouvelle offrande niçoise, les hommes de Patrick Vieira firent le siège de la cage de Lopes. Kasper Dolberg pensa rapidement réduire la marque, en reprenant une frappe d’Ounas repoussée par Lopes, mais sa réalisation fut refusée par l’arbitre-assistant, puis confirmée par la VAR pour un hors-jeu… au millimètre (49e).

Le siège du but de Lopes

Le Gym poussait, Lopes voyait la tête à bout portant de Dante fuir le cadre (59e) avant de s’interposer devant Ounas (67e). La menace se faisait plus pressante mais le bondissant portier lyonnais gagnait un nouveau duel, face à Dolberg (70e). L’attaquant danois sera finalement récompensé en reprenant du bout du pied un centre au cordeau de Burner (2-1, 78e). L’égalisation était proche deux minutes plus tard, avec un nouveau bon centre de Burner pour Lees-Melou, mais la frappe de l’ancien dijonnais était trop peu appuyée.

A son tour réduit à dix pour les dernières minutes après le second carton jaune reçu par Patrick Burner, le Gym, malgré quelques dernières banderilles décousues, ne parvint pas à refaire son handicap et devra rentrer sur la Côte d’Azur avec le difficile sentiment qu’il y avait beaucoup mieux à faire au Groupama Stadium.

Les choix de Patrick Vieira

 

Le coach niçois organisait son équipe au coup d'envoi en 4-3-3 ou en 4-4-2 selon les situations. Youcef Atal suspendu, c'est Patrick Burner qui prenait place dans le couloir droit. Stanley Nsoki se plaçait sur le côté gauche, encadrant la charnière Hérelle - Dante.

Au milieu de terrain, le coach niçois a reconduit Pierre Lees-Melou et Wylan Cyprien. Hicham Boudaoui était lui titulaire pour la première fois sous le maillot rouge et noir. Il alterna position axiale et décroché sur l'aile droite.

En attaque, l'entraîneur niçois reconduisait le trio aligné face aux Girondins de Bordeaux avec Adam Ounas et Ignatius Ganago entourant Kasper Dolberg.

A la pause, Christophe Hérelle, touché à la cheville en début de partie, laissa sa place à Malang Sarr. En cours de seconde période, Arnaud Lusamba et Myziane sont entrés en jeu pour tenter d'inverser le cours du match.

A Lyon, Groupama Stadium,
Olympique Lyonnais 2-1 OGC Nice (mi-temps 2-0)

14e journée de L1 - 23/11/2019

45 000 spectateurs environ

Arbitre : Amaury Delerue

Buts : Reine-Adélaïde (10'), Dembélé (28' sp) pour Lyon ; Dolberg (78') pour Nice

Avertissements : Reine-Adélaïde (33'), Mendes (90'+4) pour Lyon ; Danté (56'),  Burner (66'), Ounas (90'+4) pour Nice

Expulsions : Marçal (34') pour Lyon ; Burner (86') pour Nice

Olympique Lyonnais : Lopes - Dubois (cap.), Andersen, Denayer, Marçal - Tousart, Mendes, Reine-Adélaïde (Koné, 37') - Traoré (Cornet, 71'), Dembélé, Terrier (Rafael, 79')

OGC Nice : Benitez, - Burner, Hérelle (Sarr, 46'), Dante (cap.), Nsoki - Boudaoui (Lusamba, 79'), Cyprien, Lees-Melou - Ganago (Maolida, 61'), Ounas, Dolberg