Mauvais mercredi pour l'OGC Nice, éliminé en 16e de finale de la Coupe de la Ligue sur le terrain du Mans (3-2).

La physionomie

Dans un match au scénario complètement fou, le Gym sentit longtemps la lame du couperet sur son cou. Le couperet finit par tomber. Le Mans, 18e de L2, a la réputation d’une équipe joueuse, alors Le Mans joua, dans un 4-3-3 où Créhin fit à la fois office de pointe et de meneur. Prit l’avantage dès la première minute, sur une frappe de ce dernier, mal négociée par Clémentia. Puis doubla la mise sur un coup franc de ce même n°9, où Lemonnier prit le dessus sur Atal (2-0) ; et inscrivit un 3e but sur un modèle d’attaque rapide, où après une action niçoise, Kanté fut trouvé sur le côté, sema Herelle, rentra dans l’axe et frappa fort (3-1, 17’).

Peu après le quart d’heure, le Gym eut 3 buts dans la besace et la désagréable impression de se faire secouer, notamment dans les duels. Cette impression se prolongea toute la soirée.

A 2-0, Patrick Vieira changea ses plans (voir ci-dessous). Alors qu’il aurait pu couler, le groupe resta dans le match jusqu'au bout, mais ne mit pas assez de choses dans sa prestation pour aller chercher la qualification. Contrairement à son adversaire, valeureux et offensif jusqu'au bout.

Après avoir provoqué un pénalty transformé par Cyprien plein axe (2-1, 15’), Lees-Melou, suite à une combinaison Srarfi – Cyprien, s’essaya de loin et réduisit la marque, avec l’aide involontaire de Lemonnier, qui dévia le ballon dans ses propres filets (3-2, 18’).

Mais malgré ces réductions du score, Le Mans continua à se montrer dangereux sur des actions rapides. Clémentia réalisa 4 parades pour maintenir Nice dans le match, devant Kanté (32'), Fofana (39', 87') et Diarra (73') ; alors que la frappe vicieuse de Créhin manqua le cadre (60').

Les Aiglons poussèrent timidement avant la pause (ce qui se matérialisa par un essai hors cadre d'Atal et un corner de Cyprien pas repris par Tameze) et se montrèrent peu dangereux après, malgré une attaque en supériorité numérique mal négociée par Myziane à la 63', une frappe trop enlevée de Srarfi (68') et un coup franc tardif de Cyprien, remisé par Sarr, que Ganago et Herelle ne parvinrent à reprendre (87').

Les choix de Patrick Vieira

Ce mercredi, une équipe du Gym privée de certains éléments (Dolberg, Claude-Maurice, Lusamba, Coly, Ounas, Nsoki, Cissé), mais avec de nombreux cadres débuta la rencontre.

Après le 3-4-3 de Strasbourg, les Niçois démarrèrent en 5-3-2, avec Clémentia dans les buts : 

La compo' de départ

Clémentia – Atal, Herelle, Dante, Sarr, Burner – Tameze, Cyprien, Lees-Melou – Ganago, Srarfi.

Ils passèrent rapidement en 4-3-3, après 10 minutes, alors qu'ils accusèrent 2 buts de retard. Burner changea de côté, Sarr prit le couloir gauche, Atal monta d’un cran et Ganago évolua en vrai 9.

La compo' après 10 minutes

Clémentia – Burner, Herelle, Dante, Sarr - Tameze, Cyprien, Lees-Melou – Atal, Ganago, Srarfi.

A la demi-heure, Atal et Srarfi inversèrent, le droitier filant à gauche et le gaucher à droite, pour proposer des courses du couloir vers l’axe.

Dans la dernière demi-heure, Myziane entra à la place de Tameze, et le 4-3-3 devint encore plus offensif. 

Dans les 20 dernières minutes, le Gym passa en 4-2-3-1 (Clémentia - Burner, Herelle, Dante, Sarr - Cyprien, Lees-Melou - Ganago, Srarfi, Atal - Myziane).

Enfin Boudaoui remplaça Srarfi dans le dernier quart d'heure et Danilo Lees-Melou.

Photos : J-M.P. / IconSport

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