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Cyprien : « Il fallait réagir »

Auteur d’une prestation solide au Roazhon Park, Wylan Cyprien est revenu sur le nouveau succès des Aiglons, ce dimanche à Rennes (1-2), et sur son excellent début de saison.

Wylan, ce match de Rennes a bien tourné alors qu’il n’était pas très bien engagé…
On a vu une rencontre équilibrée où l’on avait la possession du ballon. On devait faire bloc collectivement, être soudés : on l’a fait ! Malheureusement, nous avons pris ce but contre le cours du jeu, mais nous avons bien réagi en seconde période et Youcef (Atal) nous a fait énormément de bien, avec sa percussion et sa vivacité. Sur deux nouveaux coups de pied arrêtés - ce qui fait notre force depuis le début de saison -, nous avons inversé la vapeur avant de faire le dos rond, comme à Nîmes.


C’est une victoire qui fait du bien au moral, surtout après la défaite face à Marseille (1-2), dans un match où on méritait mieux. Il fallait réagir, on a su le faire. Avec les recrues et notre effectif, en plus des trois victoires sur ces quatre premiers matchs, on peut dire qu'on réalise un très bon début de saison. A nous de continuer sur cette voie et de nous remettre au travail pour préparer le déplacement à Montpellier (coup d’envoi samedi 14 septembre à 20h).

Est-ce une surprise de voir le Gym dans une telle dynamique en ce début de saison ?
Pas vraiment. Lors de la première saison avec le coach Vieira, on a eu du mal à démarrer, car il y avait un nouveau coach, un nouveau système, une nouvelle tactique. Là, tout le monde sait comment jouer, le système nous correspond, peu importe qui joue ou qui entre. C’est une force.

Sur un plan personnel, il n’est pas trop mal ce mois d’août…
On va dire que j’ai connu pire (rires) ! Plus sérieusement, j’ai repris plus tôt. J’ai mis toutes les chances de mon côté pour être bien physiquement. Je ne veux rien avoir à me reprocher et je veux faire une très grosse saison. Je suis bien parti, mais le plus important, c’est de bien continuer, de bien finir et de garder la tête froide. Je vais essayer d’entraîner l’équipe avec moi. Je reste jeune (24 ans), mais les autres ont besoin de moi et je n’ai pas le droit de les laisser. Ce n’est pas dans ma nature de prendre des responsabilités, mais je fais avec et ça me convient plutôt bien.