Bilan

2018 dans le rétro (Partie 2)

L’année 2019 s’élance, avec son lot de mystères, d’attentes et d’espoirs. Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’OGC Nice. Avant de prendre le stylo pour le raconter, il convient de clôturer comme il se doit la page 2018. Sur et hors du terrain. Voici la 2e partie de notre rétro’ en guise de point final.

11 Juin : Patrick Vieira arrive

La transition, le jour d’après. Lundi 11 juin, Patrick Vieira prend la suite de Lucien Favre et devient le nouvel entraîneur des Aiglons. Enorme joueur, jeune coach, l’ancien capitaine des Bleus, qui a fait ses classes sur le banc des jeunes de Manchester City, arrive en provenance de la MLS et de New York City FC.

Il est accompagné de Christian Lattenzio, Kristian Wilson et Matt Cook, qui forment avec Fred Gioria et Lionel Letizi « sa garde rapprochée ». Une nouvelle méthode se met en place, mais l’identité de jeu demeure.

2 juillet : reprise de l’entraînement

Nouvel air, nouveau départ. Lundi 2 juillet, un groupe élargi et rajeuni arrive à 7h30 au centre d’entraînement et de formation. Le rendez-vous est fixé au 3e étage, dans l’espace dédié aux repas des pros, qui deviendra l’un des lieux forts du groupe rouge et noir.

Un lieu de vie et de partage. Tout le monde est présent pour le premier petit déjeuner commun, à part Mario Balotelli. Le coach Vieira prend la parole et fixe le cap. Les troupes partent ensuite sur le terrain hybride. L’aventure démarre.

17 Juillet : Youcef Atal devient Niçois

Il est arrivé sur la pointe des pieds. Il s’est rapidement présenté aux Niçois, puis aux Français, puis à l’Europe. Il est arrivé à Nice avec deux T dans le nom, en a laissé un sur le côté et s’est envolé. Le 17 juillet, Youcef Atal est officiellement devenu Niçois.

Tonique, rapide, féroce, accrocheur, Atal s’est fait une place de choix, avec l’insouciance qui plane sur un gamin de 22 ans. En 14 apparitions (11 titularisations) lors de la phase aller, l’international algérien – blessé en août - a été sacré 6 fois Aiglon du match par les supporters sur la phase aller. Et a mis tout le monde dans sa poche...

30 août : Mario de retour dans le 11

Programmé au départ, il était absent de la reprise. Le 17 juillet, deux semaines après ses coéquipiers, Mario Balotelli signe son retour à l’entraînement. Le « feuilleton de l’été » n’est pas encore terminé, mais le colosse, en retard physiquement, entame un programme individuel, puis réintègre le collectif le 30 juillet. Le championnat reprend sans lui (il est suspendu lors des 3 premières journées), mais son départ, annoncé dans les médias, ne vient pas.

Le 20 août, le feuilleton se termine : Super Mario reste à Nice pour une 3e saison consécutive. Il retrouve une place de titulaire 10 jours plus tard, à Lyon, à l’occasion du premier succès de la saison (1-0).

29 septembre : l’Allianz fête ses 5 ans

Samedi 29 septembre, l’Allianz Riviera souffle sur sa 5e bougie. Durant ce début de vie, l’OGC Nice lui aura apporté des artistes, du combat, quelques sueurs froides, des émotions immenses, des matchs pour l’Europe, des matchs de Coupe d’Europe, un barrage de Ligue des Champions, des sommets de L1…

Pour son 5e anniversaire, le Gym lui offre une affiche de gala face à Paris. L’Allianz affiche une belle affluence (33 138 spectateurs), l’ogre francilien sa puissance. Les Rouge et Noir ne posent pas de cerise sur le gâteau et s’inclinent face à plus costauds (0-3). 

28 octobre : début de série

Le déplacement s’annonce périlleux. Comme toujours. Il agit comme un déclic. Un tournant. Le début de quelque chose. A Bordeaux, le Gym passe par tous les états et termine dans la joie. Il maîtrise d’abord son sujet, avec sérénité, pendant une heure. Sa mainmise lui permet de prendre les devants, grâce à un but de Wylan Cyprien à la 54’, mais c’est bel et bien sa force collective qui lui offre les 3 points.

Secouées pendant la dernière demi-heure, les troupes serrent les rangs et tiennent bon. Cette solidarité leur permet de débuter une belle série (4 victoires et 3 nuls), qui s’interrompt lors du dernier match de la phase aller, à Strasbourg (0-2). Il entamera 2019 à la 10e place du championnat, en embuscade, à quelques longueurs des concurrents du dessus.

C.D.