Bilan

2018 dans le rétro (Partie 1)

L’année 2019 va s’élancer, avec son lot de mystères, d’attentes et d’espoirs. Un nouveau chapitre s’ouvrira pour l’OGC Nice. Avant de prendre le stylo pour le raconter, il convient de clôturer comme il se doit la page 2018. Sur et hors du terrain. Voici une rétro' en guise de point final (1ère partie).

16 janvier : Mario a (presque) vengé le Gym

Certains nuls valent des victoires. D’autres équivalent à des défaites. L’année 2018 s’est lancée par une double confrontation amère avec le voisin monégasque. Le Gym s’est mordu les doigts deux fois, l’une derrière l’autre. D’entrée, il a secoué les Rouge et Blanc chez lui, en quart de finale de Coupe de la Ligue, mais a fini par tomber devant l’efficacité adverse (défaite 1-2 le 9 janvier). Une semaine plus tard, il s’est présenté au Louis-II revanchard, avec l’envie de coller le résultat à la physionomie des débats. Il y est parvenu, en trimbalant son hôte, aidé par un doublé d’un Super Mario en état de grâce. Malheureusement, il lui a manqué une minute pour se venger. Le temps que Monaco joue un coup franc rapidement et que Falcao transforme une défaite en match nul à la 92’ (2-2).

17 janvier : L’émouvant au revoir de Koziello 

Le premier événement marquant hors du rectangle vert. Dans l’émotion. Enfant du club, symbole d’une époque formidable, Vincent Koziello quitte le bateau rouge et noir en plein mercato hivernal. Le milieu de terrain rallie Cologne, en Bundesliga.

« J’ai passé 4 ans et demi magnifiques dans ce club que j’aime, mais je suis Niçois et je le resterai à vie », déclare-t-il, avec des trémolos dans la voix, au moment de tirer le rideau, en ayant une pensée pour chacun.

26 janvier : Cyprien, retour d’enfer

Une blessure aux ligaments croisés du genou droit le 10 mars 2017 a ralenti son ascension. 9 mois plus tard, Wylan Cyprien faisait son retour contre le Vitesse Arnhem, en Coupe d’Europe. Après quelques pépins musculaires – logiques après une telle absence – le relayeur commence vraiment à enchaîner au début de l’année. Entre 7 minutes contre Amiens, dispute tout le derby à Monaco, puis signe vraiment son retour contre Saint-Etienne, d’un coup franc victorieux. Wylan apparaîtra 16 fois au cours de la phase retour.

22 février : terminus Moscou

Un voyage à Moscou pour écrire l’histoire. Deux coups de fusil de Mario, deux sur la barre, et le sentiment que l’histoire allait s’arrêter dans le blizzard.

Un coup de poignard de Denissov, à la demi-heure, et le sentiment trouve un mauvais prolongement (le Loko’ s’impose finalement 1-0). Après être sorti des poules, le Gym sort de l’Europa League, à 3000 km de la cité mère. En ayant laissé passer sa chance, notamment à l’aller (2-3 à l’Allianz). Et en ayant accumulé pas mal de regrets.

2 mars : le 3000e but du Gym dans l’élite

Ce moment devait être le sien, alors il ne s’est pas échappé. Le 2 mars, face à Lille, Mario Balotelli a inscrit le 3000e but de l’OGC Nice en L1. En coupant comme une lame un corner de Cyprien, l’étoile a laissé – encore un peu plus – sa marque dans le club.

Avant lui, Rolando Barrera inscrivit le 2000e but niçois dans l’élite (le 16 août 1985 face à Lens) ; Oswaldo Dandru le 1000e (à Bordeaux, le 19 septembre 1962) et Rezsö Lyka le tout premier, le 11 septembre 1932. Première réalisation qui fut aussi la première d’un championnat professionnel hexagonal.

11 mars : quadruplé pour Plea

Un premier but du gauche, au terme d’une course de 50 mètres. Une barre touchée dans la foulée. Un enchaînement poitrine - crochet – frappe pour le 2e. Un appel franc et une frappe au premier poteau pour le triplé, un tir croisé pour le quadruplé, et une affaire pliée tout seul, ou presque. Le 11 mars, le Gym triomphe à Guingamp (5-2), grâce à un grand Plea, dans un match qui symbolise l’évolution éclatante du numéro 14.

Rapide, technique, puissant, adroit, l’attaquant formé à Lyon termine sa 4e saison niçoise en bombe (16 buts et 4 passes décisives) et quitte le club rouge et noir avec le sentiment que la boucle est bouclée. Arrivé à Nice comme un espoir, il rejoint Gladbach comme une valeur sûre. Reste sur sa lancée en Bundesliga et connaît sa première sélection en équipe de France au mois de novembre. La juste récompense du talent et de l’abnégation. Une récompense que tout le Gym a appréciée...

18 mai : Bienvenue au Fonds de Dotation

En marge du terrain où l’équipe boucle l’exercice à une petite unité de l'Europe, 2018 est aussi l’année où le Fonds de Dotation et le Mèfi Club ont été lancés. Le premier, ouvert aux dons des entreprises et au grand public, renforce l’engagement citoyen du club concentré sur deux causes majeures : « l’enfance » et la « proximité ».

Le second est un pas de plus en direction de celles et ceux qui forment les « supporters de demain ». Réservé au moins de 12 ans, il leur offre des accès privilégiés, à l’entraînement et aux matchs, tout au long de la saison.

C.D.