3 questions à

J-P. Rivère : « P. Vieira, l’homme qu’il nous fallait »

Comment est née l’idée de contacter Patrick Vieira ?
Nous étions à la recherche d’un certain profil. Julien (Fournier) a soufflé le nom de Patrick Vieira, en brossant le portrait d’un entraineur qui aime le jeu et qui connait bien les jeunes pour s’en être occupés à Manchester City.
Il a une expérience très intéressante du très haut niveau en tant que joueur, et c’est un entraineur qui pratique son métier depuis plusieurs années maintenant. Nous le pensons capable de faire progresser nos joueurs. On se souvient bien sur du gagneur qu’il était sur le terrain, et l’on espère aussi qu’il saura transmettre cette culture-là.

Qu’est-ce qui vous a plu lors de vos échanges ?
Quand nous sommes allés le rencontrer, j’ai rapidement été séduit par l’homme et son discours. Nous cherchions quelqu’un avec qui nous pourrions être en phase sur le plan humain. Il est dans l’échange, et beaucoup d’humilité se dégage de ses propos.
Il correspond parfaitement à ce dont nous avons besoin aujourd’hui. A l’époque, j’avais éprouvé la même sensation lors de ma première rencontre avec Claude (Puel). Il collait à ce que nous souhaitions à ce moment-là. Le club a depuis changé, évolué. Lucien (Favre) a ensuite apporté sa pierre à l’édifice, et on l’en remercie également.
Arrivés à ce stade de notre projet, il nous faut nous recentrer sur certains objectifs, notamment les jeunes. Et j’ai rapidement acquis la conviction que Patrick était l’homme qu’il nous fallait.
Quand Julien est revenu à New York, ils ont pu ensemble entrer beaucoup plus dans le détail, effectuer un travail de fond. Et ce qui en est ressorti a conforté la première impression. Nos discours étaient en adéquation.

Alors qu’une annonce dans les jours qui suivaient le dernier match face à Lyon avait été évoquée, cela a ensuite pris un peu plus de temps à se concrétiser. Quels points restaient en suspens ?
Il était l’entraîneur d’une équipe qui était en plein championnat. Une petite trêve vient de s’ouvrir aux Etats-Unis. C’était peut-être le meilleur moment.
Lui et nous étions convaincus. Il a fallu se mettre d’accord avec New York City. A un moment donné, sa détermination a fait la différence. On lui fixe pour seul objectif de faire du mieux possible. On sera avec lui. C’est un travail collectif. L’objectif, c’est toujours le même : continuer de faire grandir ce club.

L.O.