Forum de l'Emploi

« Il faut foncer ! »

En 2015, Damien Durand franchit les portes du 2e forum de l’emploi rouge et noir. 3 ans plus tard, il a intégré l’entreprise GSF, avec qui « ça a matché de suite ». A la veille de la 4e édition de l’événement, qui se déroulera jeudi à l’Allianz Riviera, le jeune homme (26 ans) retrace une journée pas comme les autres ayant lancé son parcours professionnel. Et distille quelques précieux conseils.

Damien, pouvez-vous nous décrire votre situation professionnelle ?
Depuis ma venue au forum, je travaille chez GSF, une grande société de nettoyage, qui s’occupe notamment… de l’Allianz Riviera. Je suis "Responsable Secteur – Inspecteur". Ça va faire 3 ans et ça me plaît. J’aime l’entreprise qui m’emploie, elle possède des valeurs qui me correspondent. Elle m’a plu dès le début et je ne me suis pas trompé, car une entreprise reconnaissante, qui me permet d’évoluer et de bénéficier de multiples avantages, c’est une chance. Je me dis que je me suis trouvé au bon endroit, au bon moment.

Concrètement, comme s’est passée votre embauche ?
Je ne suis pas arrivé au forum avec une idée précise ou avec « un plan en tête ». Je venais juste de terminer mon Master en Ecole de Commerce, je savais qu’il y avait de grosses boîtes, qu’elles proposaient des offres fermes. Je suis arrivé avec des CV et l’envie de rencontrer un maximum de monde. Je me suis présenté à GSF et c’est le DRH qui m'attendait. J’ai donné mon CV, il m’a exposé un poste à responsabilités, avec 88 collaborateurs à gérer. Au début, j’étais surpris, mais l’entretien s’est bien passé car il y a eu un coup de coeur réciproque. Quelques semaines après, j’ai eu un second rendez-vous, avec la direction nationale, et après tout était lancé.

 

« Le contact humain, c’est le plus important »

 

Qu’est-ce que ça fait de passer un entretien d’embauche dans un stade de foot ?
Quand tu es face à la personne, tu es concentré, focalisé sur ce qu’il y a de bon à dire. Mais bon, avec un tel décor, tu jettes forcément un œil autour de toi. C’était la première fois que je rentrais dans le nouveau stade et entre les stands, je prenais des photos. Ça « dédramatise » un peu le contexte, parce que ce n’est pas toujours évident de participer à ce genre d’événement. Ça l’est encore moins quand il se déroule dans une zone commerciale un peu glauque.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui se rendent à cette 4e édition ?
Je leur dirais qu’il ne faut pas se fier aux a priori ou aux préjugés. Au contraire, il faut foncer ! Pour moi, un entretien d’embauche se joue au feeling. On peut arriver avec des idées précises et s’orienter vers quelque chose d’inattendu. Il y a beaucoup de métiers dont on ignore l’existence. Et sur place, on croise beaucoup d’intervenants, d’interlocuteurs, on prend un tas d’informations. Contrairement à une plateforme d’embauches sur internet où on envoie un CV qui, peut-être, sera sélectionné parmi 300 autres et qui, peut-être, permettra de parler à une personne, on est sûr d’être en contact avec les entreprises physiquement. Et l’humain, c’est le plus important.

Du coup, quelle relation entretenez-vous désormais avec l’OGC Nice ?
Je ne suis pas Niçois et je n’habite pas dans la région depuis toujours, mais maintenant, quand il y a un match de Gym, je suis là. Une vraie attache s’est créée, un vrai lien, j’éprouve une forme de reconnaissance pour le club. Avant, je ne regardais pas les matchs, maintenant je ne les loupe pas. L’entreprise a une loge au stade, ça m’arrive de la mettre en place. Des fois j’assiste aux rencontres de cette loge, sinon je prends place en tribune.

C.D.