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Koziello s’engage avec Cologne

Vincent Koziello quitte l’OGC Nice. Ce mardi, un accord est intervenu entre toutes les parties pour son transfert à Cologne, en Bundesliga. Avant de parapher son contrat, le milieu de terrain formé au club avait décroché lundi son téléphone depuis l’Allemagne, pour expliquer son choix. Fier du chemin parcouru avec le maillot rouge et noir (84 matchs de L1, 12 de Coupe d’Europe) et habité par le besoin de poursuivre sa progression.

Vincent Koziello : « Le temps pour moi de quitter le cocon »

Vincent, as-tu le sentiment « que le moment était venu » ?
Oui. Mon temps de jeu à Nice s’amenuisait, et j’ai besoin de jouer. Il était temps pour moi de quitter le cocon. J’avais besoin de m’émanciper pour franchir de nouveaux paliers. Et même si je continuais à progresser ici, car le coach Favre et les adjoints connaissent super bien le foot, le temps de jeu commençait à me manquer. Sur la fin, quand je rentrais, je n’arrivais plus à être totalement moi-même. Il y a aussi beaucoup de joueurs dans mon secteur, le coach me l’a dit. C’est un tout qui m’amène à cette décision.

Pourquoi avoir opté pour l’Allemagne ?
Je pars pour jouer, je pense que je peux le faire dans ce pays. La Bundesliga est un championnat qui fait rêver, que j’aime beaucoup, avec beaucoup de grandes équipes, de grands joueurs. Se frotter à ça, c’est toujours bien pour progresser. Cologne voulait vraiment me recruter, m’a très bien accueilli. La confiance qui m’a été témoignée a compté. Même si le club est en difficulté (il occupe actuellement la 18e position du classement, ndlr), j’y vais pour me donner à fond et l’aider à relever la tête.

Comment résumerais-tu ton histoire avec le Gym ?
Ça n’a été que des bons moments, que du bonheur. Ça me fait forcément quelque chose de quitter ce club qui m’a tout donné, qui m’a permis de passer pro. Je ne garde que des bons souvenirs avec tout le monde, les joueurs, le staff, les salariés, les supporters... Quitter le club que j’aime, c’est difficile : je le fais avec un pincement au cœur mais sans amertume. Ce n’est pas sous la contrainte, les dirigeants se sont bien comportés avec moi lors de ce départ. Je sais pourquoi je m’en vais, et je pars avec un grand sourire en sachant que c’est bien pour moi. J’arrive à 22 ans, j’ai besoin d’évoluer en tant qu’homme. Je suis un gars du coin, j’ai toujours été là, ça va me faire bizarre de changer d’air, mais je veux progresser dans tous les domaines. Et je sais que le Gym est entre de bonnes mains.

Un dernier mot pour les supporters.
Merci pour tous ces bons moments ! Ils ont toujours été derrière moi et derrière toute l’équipe, et ils ont joué un rôle hyper important dans mon évolution. Je retiens aussi tous les bons moments avec eux, et je resterai toujours attaché à eux et au club.

Fier d’avoir favorisé son éclosion au plus haut niveau, l’OGC Nice gardera également toujours un regard affectueux sur son « pichoun » et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.