Rétro

Super Mario, l'odyssée 2017

Comment évoquer l’année sans parler de lui ? Comment rembobiner le film sans dérouler le tapis rouge ? Homme de spectacle et de frissons, Mario Balotelli aura marqué 2017 de son imposante empreinte. Pour le plus grand bonheur des Niçois. Pour la postérité.

Les stats se bousculent devant le parcours d’un bonhomme qui a glané, à 27 ans, les trophées les plus raffinés qui existent en club. Championnats d’Italie, d’Angleterre, coupes de ces mêmes pays, Ligue des Champions... le finaliste de l’Euro 2012 possède une jolie armoire à trophées. Mais diantre, quelle perspective donner à l’année qui s’achève, alors qu’il participa aux plus grandes batailles de la planète foot ? La réponse est limpide. Le taureau n’a pas gonflé son palmarès, certes, mais il est revenu au sommet. Mieux : il n’avait même jamais pesé aussi lourd sur le sort des siens, dans la durée. Une renaissance sous le soleil. Au centre du monde.

2017 : la meilleure année de sa carrière

Les chiffres apportent la preuve de ce constat. En 10 ans de carrière pro, donc, il lui arriva de plus jouer sur une année (2611 minutes avec City et le Milan en 2013 - Championnat et Europe confondus -, 2428 avec le Gym en 2017) ; de faire plus de passes dé’ (6 en 2008 avec l’Inter) ; mais jamais il ne fit autant trembler les filets. Avec 23 buts en 365 jours (championnat, Europe, tours préliminaires, coupes nationales), tous plus beaux les uns que les autres, il régale plus d’une fois tous les 2 matchs (0,65 but par match, pour être précis) et dépasse son score de 2013 (21). Si l’on veut étendre son bilan au début de son aventure niçoise, il totalise 33 buts en 49 matchs. Il lui en fallut 77 avec le Milan pour atteindre ce total, dans ce qui incarne, pour l’heure, son record en club…

Enfin son influence se mesure aussi à l’impact de ses buts. Quand il a marqué, le Gym s’est imposé 13 fois, pour 4 nuls et 3 défaites.

Superbe Mario.