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Malang Sarr passe pro

Gamin des Moulins, joueur du Gym depuis ses 5 ans devenu titulaire cet été à seulement 17 printemps, Malang Sarr signe son contrat professionnel à l’OGC Nice. Comme une évidence pour lui comme pour son club.

« C'est un grand plaisir et, en même temps, une sorte de continuité. Je n'ai rien connu d'autre : l'OGC Nice, c'est mon club, ma maison, là où je me sens le mieux. C'était mon rêve de signer pro ici, ça s'est réalisé et ça a une saveur particulière. » Un large sourire illumine le visage du benjamin du groupe fanion au moment de commenter son changement de statut.

Malang Sarr, il y a 7 ans, au stade du Ray.

Révélation du début de saison, le défenseur de 17 ans (il sera majeur le 23 janvier prochain) franchit donc une nouvelle étape importante dans le club qui l'a vu grandir et qui place la formation au cœur de son projet. Une institution dans laquelle il a débarqué à 5 ans, en signant sa première licence... à l'école de foot. Espoir des petites catégories, le gamin des Moulins devient rapidement l'une des valeurs montantes de l'académie et passe la vitesse supérieure à l'été 2016.

Un été où le pitchoun, qui se plait à préciser « qu'il n'y a pas d'âge dans le football », intègre l'effectif pro durant la préparation. Replacé dans l'axe par Emerse Fae lors de son arrivée au centre, cet arrière polyvalent membre de l'équipe de France U18, également capable d'évoluer dans le couloir gauche, est propulsé en L1 par Lucien Favre lors du premier match de l'exercice 2016 / 2017. Il y inscrit un but décisif et riche de symbole face au Stade Rennais. Depuis ? Sarr est le joueur de champ le plus utilisé par le coach suisse et a débuté toutes les rencontres du Gym cette saison, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe. Sans jamais perdre sa fraîcheur ou son sens de l'ambition. « Contractuellement, mon statut évolue, mais au quotidien, les choses restent les mêmes », conclut-il poliment. « Je joue et m'entraîne avec l'équipe première ; en-dehors du terrain, je garde aussi mes petites habitudes, je vis toujours chez ma mère et reste toujours avec les mêmes potes. Tous mes proches sont heureux. Je le suis aussi. A moi de continuer à grandir avec le club. »

C.D.