U17 Nat

Faé : « Les joueurs ont progressé »

Deuxièmes du championnat et vainqueurs du tournoi international de Rézé, les U17 Nationaux ont réalisé une saison pleine. Satisfait des résultats mais aussi du développement de ses jeunes, Emerse Faé dresse un bilan positif de l’exercice 2015/2016. Son premier passé en tant que coach principal...

Emerse, que retiens-tu de cette saison dans son ensemble ?
Le bilan est très bon. Il y a eu un début difficile où on a eu du mal à s’imposer hors de nos bases sur les 7-8 premières journées. Mais l’équipe est montée en puissance. On a su rectifier le tir en gommant les erreurs que l’on faisait. Nous sommes parvenus à réaliser de bonnes séries après ça.  

Justement, vous avez souvent été intraitables à domicile mais vous avez connu plus de difficulté à l’extérieur. La qualification pour les 1/4 de finale du Championnat de France (en cas de 1ère place du groupe) s’est elle jouée sur ce détail ?
Je pense. Mais le nul face à Cannes à la maison (3-3) nous a également pénalisés. Sur ce match-là, on a marqué très vite, puis on s’est relâchés. On a manqué un peu d’humilité. Ces deux points perdus nous ont fait mal à la fin. La défaite à Nîmes compte également beaucoup. On avait dominé la rencontre, on marque ce but refusé pour un hors-jeu concédé bêtement et derrière on perd trois points... Ça aussi, ça a compté.

Ce sont des moments qui permettent aussi aux jeunes de s’aguerrir, de se préparer au haut niveau…
Bien sûr ! Même à Montpellier, on perd à la 90e minute alors qu’on doit faire le travail avant. Pour les joueurs, c’est dur sur le coup, mais c’est bien parce que ça leur montre que dans le football rien n’est acquis. Tant que l’arbitre n’a pas mis un terme à la rencontre, il peut toujours se passer quelque chose, que ce soit positif ou négatif. Ils ont appris pas mal de choses cette saison, cela permettra aux « 2e année » de monter en U19 en étant plus forts.

Malgré cette déception, le groupe a-t-il répondu à tes attentes ?
Complètement. Sur le papier j’avais un très bon groupe, il y avait beaucoup d’attente dans la mesure où 3/4 de mon effectif avaient déjà évolué avec moi lors du précédent exercice. Ils ont été à la hauteur en répondant présent dans la durée. Les « 2e année » ont porté les « 1ère année » vers le haut. Ils ont totalement assumé leurs responsabilités.


Sur un plan personnel, comment juges-tu ta première saison à la tête de l’équipe en tant que coach principal ?
Je suis toujours en découverte, j’apprends au même titre que les joueurs. Au-delà des résultats, c’est la progression que les jeunes ont eue qui m’intéresse. Ce qui me satisfait le plus, c’est d’avoir permis à la plupart de progresser et d’apprendre certaines choses qui, j’espère, leur permettront de jouer au plus haut niveau.

Que peux-tu nous dire sur la génération que tu as eue entre tes mains ?
Elle a toujours été au rendez-vous dans les matchs importants. Je n’avais pas d’inquiétude lorsqu’on jouait de grosses équipes, parce qu’ils ont un potentiel et le niveau pour gérer la pression. C’est une équipe qui a vraiment beaucoup de caractère, elle ne baisse jamais les bras. Mais face aux équipes qualifiées de « plus petites », j’avais plus de craintes. Quand c’est acquis, on a tendance à un peu se relâcher, se reposer, on peine à rester concentré. On a souvent mené au score très vite et on s'est souvent fait rejoindre. Sur 3-4 matchs, on s’est même fait dépasser dans la foulée. Après quoi, nous sommes obligés de redoubler d’efforts pour revenir et gagner.

De cette saison, si tu devais retenir un match…
Celui de Montpellier à la maison. Quand on les reçoit, ils sont invaincus avec une série de neuf victoires et deux nuls. Ils avaient la meilleure attaque, la meilleure défense, c’était l’épouvantail du groupe. On l’avait emporté 3-0 à la suite d’un super match, le plus abouti de la saison.

R.B.