Au terme d'une rencontre où il n'aura commis qu'une seule erreur, l'OGC Nice s'est incliné à domicile face à Bastia lors de la 10e journée de L1 (0-1). Une soirée achevée dans la confusion après une provocation insulaire. Le Gym est 12e.

Equipes de tempéraments, match à enjeu(x) : tous les ingrédients étaient réunis pour que ce Nice-Bastia connaisse une entame de feu. Il n'en fut rien. Lors de la première période, ce sont deux blocs compacts qui se sont affrontés sans véritablement laisser aux attaques respectives le soin de s'exprimer. Une tendance qui, côté niçois, se caractérisa notamment par la difficulté à trouver Carlos Eduardo entre les lignes. La discipline et la science du placement du milieu défensif bastiais Guillaume Gillet n'y étant pas étrangères. Côté occasion, pas grand chose à se mettre sous la dent. Tout juste une tête pas assez appuyée de Bosetti (12e) (qui nous a par ailleurs gratifiés de quelques extérieurs savoureux), une volée trop enlevée de Grégoire Puel (36e) et une frappe au-dessus d'Amavi (40e). Insuffisant pour prendre le pas sur des visiteurs qui, de leur côté, n'ont jamais inquiété les Aiglons.

Claude Puel : « On a perdu sur ce qui n'était même pas une occasion »

Mais alors que la première mi-temps s'était achevée sur un petit rythme, le Gym s'est une nouvelle fois fait surprendre lors de l'entame de la seconde. En mettant plus de mordant dans les premiers instants, les Corses ont su saisir leur seule opportunité de la rencontre. Sur un long ballon en profondeur mal négocié par Diawara, Floyd Ayité accélérait et s'en allait glacer les Aiglons au terme d'un sprint foudroyant (51e). Un but qui eut le mérite de faire réagir les locaux qui, sans trop savoir comment, se retrouvaient en difficulté sans avoir été en danger. En un éclair, le jeu s'accéléra, les contacts se firent plus rugueux : le match se lança. Dans la foulée de l'ouverture du score, Bauthéac – qui apporta de la hargne au groupe lors de son arrivée sur le pré - effectua son premier déboulé côté gauche mais vit son centre trop timidement repris par Eysseric. Un bon signe qui ne trouva malheureusement pas d'écho comptable. Pas plus qu'une succession d'occasions imprécises (Bauthéac 72e, Eysseric 75e, 88e, Bosetti 76e, Plea 82e...) Plus dangereux après le changement de système où Mendy retrouvait seul son poste de sentinelle devant la défense et où Digard grimpa d'un cran au milieu, plus incisif avec l'entrée d'un Plea qui apporta de la vitesse sur le côté droit, le Gym n'a, cette fois, pas réussi à renverser les événements en sa faveur.

​Un scénario frustrant qui, lorsque le gardien remplaçant bastiais Jean-Louis Leca, alla narguer la Populaire Sud avec un drapeau corse à la fin de la rencontre, s'est même achevé dans la confusion.

D.A.

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