Interview

Christian Brüls : « Il n'y a pas de crise »

Meilleur passeur niçois, le numéro 10 a largement pris ses marques au sein de sa nouvelle équipe. Comme il nous le confie, « Tintin » aimerait d’ailleurs rester à Nice au terme de son prêt.

Christian, le Gym reste sur quatre défaites consécutives...
Les moments difficiles font partie du football. Et encore, nous n'avons pas mal joué... Sur les derniers matchs, nous n'avons pas été surclassés par nos adversaires. Nous sommes forts tactiquement, nous jouons bien, nous nous procurons toujours des occasions. Mais effectivement, nous nous loupons dans la dernière passe et le dernier geste. Nous avons fait des petits cadeaux, nous sommes parfois tombés sur des adversaires plus chanceux que nous. C'est le football. Mais il n'y a pas de crise... Nous avons les qualités, et nous allons mettre fin à cette mauvaise série.

Comment se porte l'ambiance dans un vestiaire qui peine à gagner ?
Il n'y a pas de tension. Ce groupe s'entend bien, il est lucide et connaît sa qualité. Si nous n'avions pas pris ce but contre Saint-Etienne, nous aurions largement pu l'emporter. Nous sommes tous déterminés à jouer le haut de tableau, et nous entendons vite reprendre des points pour ne pas regarder derrière.

« Je veux rester à Nice »

As-tu déjà joué sur synthétique ?
Quelques fois en Hollande, oui, avec Maastricht. Ce terrain n'a pas bonne réputation par rapport aux blessures qu'il peut engendrer. Pour ma part, je trouve que tu peux tenter plus de choses avec le ballon qui te reste collé au pied. Dans une idée de jeu comme celle demandée par le coach, ça peut être plus simple.

L'objectif à Lorient ?
On ne se déplace jamais pour un point, ou pour faire un bon match. On commence chaque match en visant les 3 points. On ne doit pas avoir peur de Lorient. Beaucoup les pensent avantagés par leur habitude du terrain ; pas moi.

Pour la première fois de ta carrière, tu es prêté. Est-ce que cette situation change quelque chose ?
Plus maintenant. Un joueur a besoin de se sentir désiré par son club. C'est mon cas ici, je me sens bien. J'ai donc très envie de rester, en prouvant que j'ai les qualités requises. 

Y.F.