Lazio - Nice

Les partenaires en immersion à Rome

Pour la seconde saison consécutive, une délégation de partenaires de l'OGC Nice a vécu un déplacement européen au rythme des Aiglons, à l'occasion du duel face à la Lazio.

L'avion qui conduit habituellement la délégation niçoise avait pris un peu de muscle ce mercredi matin, afin d'accueillir 44 partenaires venus vivre 48h hors du commun.

Maillot du Gym sur le dos pour certains, écharpe autour du cou pour d'autres, ces derniers trônaient fièrement au coeur de l'appareil à l'arrivée du groupe professionnel. Une fois les salutations effectuées, et les premiers encouragements donnés, l'équipée s'envola pour la Ville Eternelle.

1h15 de vol plus tard, elle posa pied à l'aéroport de Rome, où les échanges se poursuivirent avec les joueurs et le staff. « C'est un plaisir de retrouver cette ambiance », se réjouissait Olivier Deleuze, propriétaire de la boutique Duncan (habilleur officiel des Aiglons), déjà présent à Gelsenkirchen la saison passée. « Partager ces moments avec le club et les joueurs, c’est magique, c'était un rêve de gosse », poursuivit celui qui a profité des vacances scolaires pour emmener son fils de 14 ans.

« Même dans nos rêves les plus fous... »

« Même dans nos rêves les plus fous on ne pensait pas vivre de tels moments, abondait Pascal Biscroma (Courbaisse Transports), lui aussi présent en Allemagne un an auparavant. Il avait fait froid là-bas... En tant que Méditerranéens, ça nous correspond plus ici ».

Après un portrait de famille, les routes des 2 groupes se séparèrent : les Aiglons rejoignirent leur hôtel, tandis que la troupe des 44 profita de ses premiers instants romains. Avant de se retrouver au Stadio Olimpico, antre des 2 clubs de la capitale italienne. « Pour moi, c'est un Colisée des temps modernes », s'extasia l'un des participants. Alors que la presse fut invitée à quitter les lieux après le quart d'heure autorisé par l'UEFA, les partenaires prolongèrent le plaisir durant toute la séance, assistant, depuis la pelouse, aux derniers ajustements avant cette affiche européenne.

De retour le lendemain, ils furent rejoints par 1360 supporters venus clamer leur fierté dans l'arène romaine. « C'est bien, ça leur montre qu'on ne les lâche pas malgré les résultats, se félicitait Pascal Biscroma, frustré, comme tout un peuple, par le cruel épilogue de la rencontre (1-0). Mais l'essentiel était ailleurs : « Les cycles, ça fait partie de l’histoire d’un club. On va revenir, encore plus costaud. En ce qui nous concerne, on a joint l'utile à l'agréable, en tissant des liens forts entre partenaires. En quelque sorte, nous nous sommes créés un groupe propre, en interne de l’OGC Nice ».

F.H. (Photos A.D.)