Avant Metz - Nice

Ursea : « Faire avec et trouver les solutions »

À la veille du déplacement des Aiglons à Metz ce samedi (J19, 21h), le Président Jean-Pierre Rivère et le coach Adrian Ursea se sont exprimés sur la situation sportive du Gym, en marge de la présentation de William Saliba.

Nommé le 4 décembre dernier à la tête des Aiglons, Adrian Ursea a connu un premier mois marathon à la tête de l’OGC Nice, avec 6 matchs disputés en 17 jours. Un calendrier peu propice au travail en profondeur en semaine reconnaissait le technicien : « On a enchaîné entre début décembre et les fêtes des matchs tous les 3/4 jours. Ce n’est pas du travail, ce sont des entraînements de régénération et de récupération. On a commencé à travailler depuis le 29 décembre et on a besoin d’un peu de temps pour être sur les terrains, recréer des automatismes et des points de repère collectif et individuel. Ce n’est surtout pas une excuse mais pour pouvoir espérer quelque chose de positif, on doit mettre en place ces automatismes. L’idée c’est de donner une certaine stabilité à l’équipe, essayer d’arrêter tous les changements incessants ».

JEAN-PIERRE RIVÈRE : « AU COMPLET SEULEMENT 50 MINUTES À ANGERS... »

Des automatismes difficiles à trouver dans une équipe qui évolue constamment, en raison des blessures et des absences. La dernière en date, celle de Morgan Schneiderlin, touché au mollet à Brest (2-0 le 6 janvier) : « C’est de nouveau un coup sérieux pour nous, pour l’équipe. On doit faire avec, trouver les solutions. Il fait partie de notre colonne vertébrale comme Dante. Kasper aussi nous a manqué pas mal de temps. Quand la colonne vertébrale n'est pas là, ça tangue. Mais ça représente une chance pour ceux qui sont dans la concurrence. » Des absences forcées que regrettait aussi le Président Jean-Pierre Rivère, présent au côté de son entraîneur en marge de la présentation officielle de William Saliba : « On ne se cherche pas d’excuses, ça fait partie du football, mais malgré tout il y a eu beaucoup de blessures, de cas de covid. On a une équipe qui n’a jamais été au complet, si ce n’est 50 minutes à Angers avant la blessure de Dante. Il faut regarder tous les paramètres. On ne va pas baisser les bras ni la tête maintenant, il est encore beaucoup trop tôt pour ça ».

Alors que le Gym se déplace à Metz ce samedi (coup d’envoi à 21h), Adrian Ursea se voulait confiant quand aux capacités de rebond de ses joueurs : « Tout ne peut pas être rose sur une saison. Il y a de la fragilité, ça fait partie de la vie d’une équipe mais je suis persuadé qu’une fois qu’on pourra mettre en place les automatismes et la fluidité dans le jeu, on se sortira de cette période. »