Anciens

Cubi' à l'honneur lors de Nice - Rennes

Ce dimanche, à l’occasion du duel entre Nice et Rennes, Eric Cubilier sera mis à l’honneur. Né à Nice, formé au Gym, Cubi’ (38 ans) - qui effectua deux saisons en pro avec son club de coeur - partira à la rencontre des supporters azuréens au Café des Aiglons, à partir de 13h30. Il recevra, dans la foulée, le trophée des Anciens Aiglons au centre du terrain, juste avant le coup d’envoi (prévu à 15h). Présent au centre d’entraînement et de formation cette semaine pour échanger avec les U17 du club, l'ancien défenseur en a profité pour nous donner de ses nouvelles.

Eric, qu’as-tu dit « à la relève » cette semaine ?
Je lui ai parlé de mon parcours et, surtout, je lui ai dit qu’elle a beaucoup de chance ! Tous les jeunes que j’avais en face ont connu l’ancien centre, moi j’ai connu celui d’avant. Celui où on avait un petit carré au 2e étage, où on dormait à 3 ou 4 par chambre, où une dame nous préparait à manger et où on faisait la vaisselle. Dès qu’il y a eu le nouveau centre à côté, derrière le Parc 7, c’était l’embellie. Alors j’imagine ceux qui voient ce qu’il y a aujourd’hui… C’est énorme. Le club a changé.

As-tu la nostalgie « de l’époque du Ray » ?
Forcément. Je montais avec les copains, on partait en populaire… Quand il y avait 20 000 personnes là-bas, c’était la folie. Je me rappelle d’un match contre Lille, il y avait plus de monde que de places. Ce fameux barrage contre Strasbourg, avec Roby Langers (victoire 6-0 le 29 mai 1990), j’étais en tribune. L’Allianz est un stade magnifique, j’aurais aimé y jouer, mais pour le moment, j’ai plus de souvenirs au Ray. Ça veut dire que je suis vieux quoi (rires). 

Maintenant, c’est l’heure d’être à l’honneur...
C’est le top ! Le président Rivère nous fait participer à pas mal de projets. Et nous, entre anciens, on se retrouve une fois par mois, pour l’entraînement et, surtout, pour la pizza derrière. On porte les mêmes équipements, tu t’imagines ? Il y en a qui n’ont pas connu ça, même en pro. Dario Grava était international et se pointait avec son short et ses chaussettes. Maintenant, nous sommes habillés pareil, nous avons un créneau, nos places au stade, nous partons jouer contre l’Ajax… Ce sont de belles conditions, ça fait plaisir.


Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le prochain numéro d’OGCNICE.mag.