Focus / Makengo

71 minutes au scanner

Samedi dernier, Jean-Victor Makengo (19 ans) a honoré sa première titularisation en L1 avec le Gym, face à Toulouse (0-1). Déjà testé comme ailier face à Saint-Etienne, où il entra en cours de rencontre suite aux blessures d'Allan Saint-Maximin et de Vincent Marcel, le relayeur de formation a de nouveau été aligné dans le couloir gauche du trident offensif face au Téfécé. Un choix dicté par la conjoncture et sa polyvalence, ayant abouti à une bonne prestation.  


Coup de casque appuyé, pénalty oublié

Dans un style fait de puissance et de technique, « J.V. » s’est rapidement distingué samedi dernier. Au bout de 5 minutes, pour être précis, au moment où il quitta l’aile gauche pour aller lutter dans la surface violette. En s’élevant plus haut que Michelin, il plaça un coup de boule d’avant-centre, détourné par Lafont. Une bonne manière de lancer le match.

Peu avant la pause, il partit défier ce même latéral balle au pied, dans la surface. Prit l’extérieur et se fit faucher, sans que M. Gautier ne signale un pénalty évident. Deux actions qui auraient dû permettre au Gym de faire la course en tête. 

Précision

Si ces deux mouvements attestent que l’ancien Caennais fut l’un des Niçois les plus dangereux, ils ne rendent pas complètement compte de la propreté de son jeu. Une stat permet d'en prendre la mesure. S’il ne fut pas l'Aiglon le plus sollicité (49 ballons touchés, 162 pour Seri) – ce qui s’explique, notamment, par son poste -, le numéro 27 ne fut pas le moins précis. Au contraire, avec 97 % de ses passes réussies, Makengo est le titulaire qui a visé le plus juste samedi dernier, Niçois et Toulousains confondus. Une manière de prouver que son naturel ne l’a pas quitté, même loin d'un axe familier. ­


Son avis sur le poste

« J’ai déjà joué ce poste-là. Le coach m’y a beaucoup fait travailler. On m’a beaucoup conseillé, on m’a dit de faire ce que je savais, de percuter, d’aller provoquer. C’est ce que j’ai essayé d’apporter. Quand on est un joueur d’axe, on a toujours tendance à vouloir revenir à l’intérieur, car ça crée un surnombre. Le coach n’est pas contre, il faut juste que ce soit fait dans le bon timing... »

C.D.