3 questions à...

Srarfi : « J’avance, et je ne compte pas lâcher »

Un an – quasiment jour pour jour - après son arrivée, Bassem Srarfi semble clairement avoir franchi un palier. Au pas de course. Droit devant et sur le côté. Homme providentiel du premier round face Toulouse, passeur sur le pénalty de l’égalisation, puis buteur à la 91’ (2-1), le jeune international tunisien (20 ans) a pris le temps de se confier avec la réception des Violets (coup d’envoi samedi à 20h). Remuant, décisif, accrocheur, il a décortiqué son année niçoise durant une petite visite à l'Allianz Riviera, en pleine journée. En lorgnant l’avenir avec appétit.

Bassem, avant toute chose, quand on te parle du match aller contre Toulouse, qu’est-ce qui te vient à l’esprit ?
C’est vraiment le déclic, le match qui a tout changé. S’il avait tourné autrement, notre saison aurait pu devenir plus compliquée, parce que nous ne traversions pas une très belle période. C’était aussi un déclic pour moi, sur un plan plus personnel. J’ai inscrit mon premier but en L1 là-bas, et derrière, j’ai pris confiance (cette saison, il a disputé 15 matchs de L1 et inscrit 2 réalisations, ndlr).

Un an après ton arrivée, considères-tu que tu t’es bien adapté ?
En tout cas, je donne tout pour. A force de persévérer, de travailler dur, je commence à me sentir vraiment, vraiment bien. Petit à petit, je prends confiance. Au début c’était difficile, un nouveau club, un nouveau pays, un nouveau championnat... Progressivement, en bossant, j’ai pu me rapprocher du niveau des autres et me faire plaisir. Je sens aussi qu’on m’apprécie, au club ou chez les supporters. Le coach m’encourage d’ailleurs à avoir encore plus confiance en moi, à reproduire en matchs ce que je fais aux entraînements. Je me sens progresser dans tous les domaines, physique, tactique, technique. J’avance, je le vois, et je ne compte pas lâcher. Je dois par exemple devenir plus costaud pour résister encore plus aux duels, parce que la L1, de ce point de vue, est vraiment très exigeante...

Les efforts défensifs : est-ce l’un des plus grands changements de ton jeu ?
Défendre est une obligation, c’est normal et logique de m’appliquer. Pour être honnête, je le fais plus que quand je suis arrivé et plus que quand j’étais au Club Africain. Beaucoup plus. D’ailleurs si tu ne défends pas, tu ne peux pas jouer en Ligue 1, c’est aussi simple que ça. Par contre, ce n’est pas parce que tu défends bien que tu dois oublier d’attaquer. Surtout quand tu es un joueur offensif. Au contraire, c’est ce qu’il y a de meilleur. 

 

Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec le numéro 11 dans le prochain OGCNICE.mag.