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« Benitez ? Un gros bosseur »

Arrivé à Nice à l’été 2016, Walter Benitez s’est armé de patience avant de saisir sa chance. Celle-ci s’est présentée le 27 octobre 2017, lorsqu’il a remplacé Yoan Cardinale au pied levé, face à Paris (0-3). Depuis, l’Argentin n’a plus quitté les buts niçois en championnat (12 titualrisations de rang), et affiche une vraie régularité dans ses performances.

En confiance, sans suffisance, il s’est présenté devant la presse avant le déplacement à Metz (coup d’envoi samedi 20h). Précédé par un coach Favre qui s'est montré élogieux à son encontre. « Il a vécu des moments très difficiles mais il s’est accroché, a ainsi précisé le Suisse.

C’est un bosseur incroyable, sur le terrain et dans tout ce qu’il fait ici (au centre d’entraînement). Il ne s’arrête pas, donc il est récompensé de ses efforts et de ses qualités. Des fois c’est comme ça, il y a des timings, il joue bien et c’est difficile de changer. Il continue de bosser, il est encore très jeune (25 ans) et a encore du boulot devant lui. Lionel (Letizi, entraîneur adjoint en charge des gardiens) s’en charge très bien ».


« Montrer au coach que tu es tout le temps prêt »


« Oui. J’adore travailler, a répondu l’intéressé. J’aime arriver avant l’entraînement pour faire un peu avec le préparateur physique ou l’entraîneur des gardiens. C’est important. Le poste est difficile, il faut montrer au coach que tu es tout le temps prêt à aider l’équipe. » 

Ce qu’il fit à merveille à un moment décisif de la saison, le déplacement à Toulouse ayant amorcé la remontée du Gym (6 victoires et 2 nuls, série en cours). Moment débuté par un déclic : son pénalty arrêté. « Je les travaille aussi. Je vois un peu les vidéos avant le match, avec le coach ou tout seul, on fait un peu l’analyse pour savoir ce que va faire le tireur... », a expliqué l'ancien de Quilmes en guise de conclusion. 

En se tournant vers le prochain rendez-vous des Aiglons avec sérénité et application.