Réaction

Favre : « Il n'y a que la qualification qui compte »

Après la qualification de son équipe pour les Quarts de Finale de la Coupe de la Ligue, l'entraîneur des Aiglons s'est présenté devant la presse au stade Pierre Mauroy. 

Sur l'analyse du match...
« La qualification n'est pas imméritée sur l'ensemble du match. Même si en première mi-temps on prend un but trop vite et parfaitement évitable. On subit quelques contres un peu naïvement, avec des pertes de balle qui sont des cadeaux pour l'adversaire. On a manqué de rythme, il est vrai que les matchs s'enchaînent. En deuxième mi-temps nous avons mieux joué, on a haussé le rythme, les passes, les prises de balles, des accélérations balle au pied. Ce n'était pas extraordinaire, mais c'était mieux. Et nous avions beaucoup de possession, il me semble qu'on a près de 75% du temps le ballon en seconde période, mais j'aurais aimé que ce soit un peu plus productif, que l'on soit plus tranchants, que l'on se crée plus d'occasions. On voulait éviter les tirs au but, parce que sans être une loterie, tout peut s'y passer, alors qu'on sentait qu'on était au-dessus dans le jeu. Mais au final, il n'y a que la qualification qui compte. »

Sur la partie de Yoan Cardinale...
« C'est magnifique. C'est surtout la séance de penalties où il est décisif, en arrêtant deux tirs au but. Et il effleure le 3e. C'est important pour lui, mais aussi et surtout pour le collectif. L'état d'esprit qu'il a, c'est le plus important. »

Sur la sortie de Maxime Le Marchand à la pause...
« Il a ressenti une douleur à une cuisse, on n'a pas pris de risque en faisant rentrer Patrick Burner. »

Sur le tirage des quarts de finale...
« Monaco, ce ne sera pas simple. Mais on est déjà très contents de jouer à la maison. »

Sur le fait d'être engagé sur 4 compétitions en 2018...
« Sur la durée, ce sera impossible. Il faudrait deux équipes complètes. Il me semble qu'on devrait jouer 18 matchs en huit semaines et demi si on se qualifie dans toutes les compétitions. C'est très dangereux. Nous sommes des pros, mais au bout d'un moment il n'y a pas de miracle. On ne va pas se plaindre d'être qualifiés partout, c'est notre boulot, mais derrière il faut assumer. »