Aiglon du match

Benitez décisif et salué

Walter Benitez poursuit sur sa lancée. Sacré en novembre, le gardien argentin a assommé l’élection de l’Aiglon de Nantes – Nice, en obtenant plus de 50 % des voix. L’autre grand bonhomme de la rencontre, Mario Balotelli, truste le reste des suffrages (41%). Alassane Plea ferme la marche (5%).

"Iloki a inscrit un but, Benitez l’a arrêté". La formule au rythme quasi-symétrique, utilisée pour rendre compte d’une bataille Banks – Pelé et sanctuarisée par les années, trouva un nouveau prolongement dimanche dernier. Fit décoller du siège chaque fan du Gym et sortir le coach Favre de son lexique habituel, lui qui déclara après la rencontre : « Ah ça oui, c'est une sacrée parade. Du banc tu te dis "eh merde..." quand tu vois la tête partir ». La parade a donc pesé, dans vos esprits, encore plus lourd que le reste des événements. 

D’une détente monumentale, d’un réflexe de boxeur, Benitez donna à sa forme actuelle encore plus d’éclat. Maintint le but d’avance et assura les 3 points. Ajouté à une prestation impeccable, elle-même colorée par une sortie explosive dans les pieds de Sala au coeur du second acte, ce geste vous a convaincus de maintenir la masse sud-américaine sur la première marche du podium de l’Aiglon du match. Il lui a également permis de figurer dans l’équipe-type de la 17e journée...

Avec quelques voix de moins, Mario Balotelli se classe à la 2e place de votre classement. Buteur sur ses 3 derniers matchs (il n'a fait mieux qu'une seule fois dans l’élite française, entre septembre et octobre 2017, avec 4 matches de rang), l’Italien a tenté 6 tirs (il en déclencha 7 - son record - lors de sa première en L1 contre l'OM), cadré trois fois, et illuminé l'hexagone d’un nouveau (d’un énième) geste de classe.

Enfin Alassane Plea vient fermer le podium. D’une tête bien rabattue, juste avant la pause, le numéro 14 a remis le Gym dans le sens de la marche. Et s’est offert, dans le même temps, son deuxième but consécutif en championnat.

C.D.