Nantes 1-2 Nice

Le joli coup du Gym

Après avoir concédé l’ouverture du score sur un but entaché d’une grossière faute sur Sarr, les Aiglons ont refait leur retard par Plea avant de s’imposer, comme à Rennes, sur une inspiration géniale de Balotelli à un quart d’heure du terme. Un joli coup pour le Gym, chez le 5e de Ligue 1, qui lui permet de confirmer sa remontée dans la 1re moitié de tableau.

Intraitables à domicile depuis septembre (et invaincus face au Gym depuis 13 ans en L1), les Nantais ont un temps pensé être dans le vrai, une fois encore, dimanche avec leur jeu fait de désintérêt pour la possession et de projections rapides à la récupération. Ils jetèrent ainsi de larges filets sur les sorties de balle niçoises, avant de se révéler particulièrement explosifs à chaque fois que la pêche était bonne. Cela a contrarié l’expression des Aiglons, et même un peu plus. Puisqu’ils concédèrent l’ouverture du score suite à un long dégagement anodin, cafouillé par Marlon dans le rond central, avant que le mordant de Sala ne fasse le reste. A savoir une poussette (non sifflée de manière incompréhensible) dans le dos de Sarr pour gratter le cuir, puis un bon décalage sur la droite pour Bammou dont la frappe sèche ne laissa aucune chance à Benitez (12e).

Un scénario de nature à conforter le plan de Claudio Ranieri, et à obliger le Gym à plus d’agressivité défensive et de percussion offensive. Celle-ci vint majoritairement du couloir droit occupé par Souquet et Saint-Maximin, sans toutefois parvenir en première période à mettre Balotelli en bonne position. Cela viendra plus tard.

En multipliant les fautes sur l’Italien, son garde du corps Diego Carlos lui offrit par contre deux coups francs plein axe. Mais ils ne débloquèrent pas le compteur azuréen. Pas plus qu’une déviation acrobatique de Saint-Maximin. Si le portier put s’en remettre sur son équerre pour renvoyer la tentative de l'ailier, il dut s’avouer battu deux minutes plus tard sur un coup de casque de Plea, à la réception d’un deuxième corner consécutif de Seri (42e, 1-1).

Remis sur de bons rails, l’OGC Nice afficha plus de maitrise après le repos. Et ce, en dépit de quelques pertes de balle qui auraient pu couter cher. Heureusement, les Canaris cadrèrent peu, à l’image de Sala de la tête, et de Diego Carlos sur coup-franc en toute fin de partie. Et quand ils le firent, ils trouvèrent sur leur chemin un Walter Benitez impeccable. Tonique pour gicler dans les pieds adverses, appliqué dans les airs, et décisif pour sortir une tête d’Iloki que toute la Beaujoire voyait au fond.

Au contraire, après un premier essai de Plea, Super Mario reprit les événements en main. Une action d’école, tout d’abord, jouée avec Saint-Maximin, mais qui s’acheva dans les gants de Tatarusanu. Puis, sur un service de l’ancien Monégasque, pour décocher une merveille de frappe enroulée de 20 mètres. Soudaine, précise, parfaite. Synonyme de 3e victoire de rang en championnat et de bond en avant au classement (8e). 

A Nantes, stade de la Beaujoire,
FC Nantes 1-2 OGC Nice (mi-temps 1-1)

17e journée de L1 - 10/12/2017

19 723 spectateurs

Arbitre : Jérôme Miguelgorry

Buts : Bammou (12e) pour Nantes ; Plea (42e), Balotelli (75e) pour Nice

Avertissements : Diego Carlos (68e) à Nantes ; Lees-Melou (21e), Tameze (37e), Balotelli (40e), Souquet (85e) à Nice

FC Nantes : Tatarusanu - Dubois, Diego Carlos, Pallois, Djidji - Traoré - Ngom (Iloki, 64e), Rongier (Girotto, 76e), Thomasson, Bammou (El Ghanassy, 64e) - Sala

OGC Nice : Benitez - Souquet, Marlon, Sarr, Le Marchand - Lees-Melou, Tameze, Seri - Saint-Maximin (Srarfi, 83e), Balotelli, Plea