Réaction

J-P Rivère : « Travailler pour redresser la barre »

 A l’issue de la défaite devant Strasbourg (1-2), le président Jean-Pierre Rivère s’est arrêté en zone mixte pour répondre aux questions de la presse.

Président, peut-on parler de crise ?
On ne parle pas de crise. C’est le football, on a une très mauvaise passe : à nous de travailler pour redresser la barre. Il n’y a pas d’autre solution.

Que manque-t-il à l'équipe ?
Pas mal de petites choses. Après, ça fait partie du vestiaire. Il est urgent de ne plus trop traîner, parce qu’autant les matchs contre Marseille, Montpellier et même la Lazio, on aurait pu les gagner, autant ce soir (dimanche), je trouve que Strasbourg mérite sa victoire. On a eu un temps fort, on peut égaliser, ce n’est pas le cas.
 

"Eviter de se poser trop de questions"


Faut-il désormais regarder derrière ?

Il faut juste travailler et, peut-être, éviter de se poser trop de questions. Nous sommes à une période du championnat, il y a encore du temps, le problème n’est pas de regarder devant ou derrière, c’est de regarder notre travail, de progresser et de faire en sorte qu’on soit un peu plus costaud, parce qu’on prend quand même pas mal de buts.

Y a-t-il des déceptions au niveau des recrues ?
Je ne vais pas parler des chemins individuels, car les défaites sont collectives, pas individuelles. Par contre c’est tout un groupe qui doit reprendre confiance en lui. Parce que, qu’on le veuille ou non, la confiance est importante ; le petit déclic, ça compte. 

Un déplacement au Parc vous attend vendredi prochain...
A la limite, vous perdez au Parc, il n’y a rien d’illogique. Ce n’est pas ce type de match le plus important. Le plus important, c’est de gagner un match comme Strasbourg. C’est une bonne équipe, mais on aurait dû gagner.

Donc il n'y a pas lieu de s'inquiéter ?
Ce n’est pas « rien d’inquiétant », il faut toujours être vigilant. Le pire, c’est la perte de confiance. Quand vous accumulez les défaites, il faut faire attention et être vigilants là-dessus. Et la seule solution pour sortir de cette passe-là, c’est le travail.