Avant Nice - Strasbourg

3 questions à L. Favre : « Digérer pour avancer »

En amont de la réception de Strasbourg (ce dimanche à 15h), Lucien Favre s'est présenté devant les journalistes. Le technicien, qui se méfie de « solides » Alsaciens, estime que c'est en jouant que ses Aiglons parviendront à réenclencher la marche avant.

Coach, comment analysez-vous la période traversée par votre équipe ?
Il faut analyser ces 3 revers, mais aussi les relativiser. La défaite de Marseille, elle dure, j’imagine. On a perdu des matchs où on aurait pu au moins faire nul, au minimum, mais on a pris trop de buts. C’est dur mais ça fait partie du jeu. Il faut savoir digérer pour avancer. Il faut corriger les petits détails qui ne vont pas, et qui font qu’on concède des goals inattendus. Face à la Lazio, la première mi-temps était bonne dans le jeu, c’était pas mal, mais quand on prend des buts comme ça, c'est embêtant. Il faut se « battre », bien analyser le pourquoi du comment, car ça tient parfois à peu de choses. 

Dans quel état d’esprit sont vos joueurs ?
Ils savent analyser les choses, ils restent sereins, tranquilles, et ne culpabilisent pas. C’est dur pour tout le monde d’avaler des défaites comme ça. Maintenant il faut aussi les relativiser.

« Trouver la "balance" entre les joueurs »

Quelles sont les clés pour rebondir face à Strasbourg ?
Il faut se concentrer sur le jeu, à fond. Au niveau tactique, je n'ai pas encore fixé mon choix. Ca dépendra des joueurs à disposition. Certains auront peut-être du mal à enchaîner. Tout est possible. Le plus important, c’est de trouver la complémentarité, la « balance » comme on dit en Allemagne entre tous les joueurs, afin que l'équipe réponde présent défensivement et offensivement. Concernant Strasbourg, on sait que c’est solide. J’ai vu leurs 2 derniers matchs à Dijon et contre Marseille : ils jouent soit en 4-2-3-1, soit 4-4-2 ou bien en losange. Ils mettent beaucoup d’impact au milieu, avec 4 joueurs dans l’axe, et 2 attaquants très remuants. La Ligue 1 est d’un très bon niveau. Quand on regarde ailleurs et qu’on compare, on le constate. Le championnat s’améliore et tous les adversaires sont costauds.

F.H.