Focus

10 semaines, une vie...

La trêve internationale offre traditionnellement l’occasion de décortiquer les premières semaines de compétition. Hyper-chargées, celles de la saison 2017/2018 semblent plus riches que jamais. Sur de nombreux plans. Petit résumé.

Le rythme

Le 26 juillet marque le début officiel de l'exercice rouge et noir. Et quel début ! De retour à l’entraînement plus tôt qu’à l’accoutumée, les Aiglons se sont préparés tout l’été pour un double rendez-vous censé dicter le reste de leur saison. Avec l’Ajax, le rendez-vous prit très vite des allures de sommet. Ils en sortirent victorieux et attaquèrent, dès lors, un véritable marathon.


Deux batailles contre Naples pour accéder à la LDC suivirent. Le début de la L1 s’incrusta, puis l’Europa League s'amorça en septembre… En tout, ils disputèrent la bagatelle de 14 matchs en 61 jours, soit un tous les 4 soirs. 4 de plus que l’an dernier à la même époque. Le bilan, contrasté (5 victoires 3 nuls 6 défaites), incarne le témoin bipolaire de la ligne droite initiale, puisqu’à l’heure actuelle, le Gym occupe la 10e place de L1 et la tête du groupe K de l’Europa League...
 

Les schémas

Au début de l’été, Lucien Favre maintint sa confiance au schéma ayant permis aux Aiglons de bien boucler le dernier championnat : le 4-2-3-1. Le technicien suisse, obnubilé par l’équilibre et le système « permettant aux joueurs de s’exprimer au mieux », testa également le 4-3-3 en amical (face au Servette et le Slavia), avant de repasser au 3-5-2 (très utilisé la saison passée) lors du déplacement au San Paolo. Après la défaite d’Amiens (0-3), le mercato bouclé, ce fut pourtant un autre dispositif qui s’imposa gentiment dans le paysage : le 4-4-2 (preuve que le maitre suisse cogite en permanence, cherche, s’adapte, varie.)

Celui-ci fit merveille en septembre. Doté d’ailes fortes (Souquet – St-Maximin à droite, Jallet – Lees-Melou à gauche), sa réussite dépend autant de l’abattage de sa paire de récupérateurs que de l’entente du duo offensif. Deux points forts du Gym de septembre. Le second fut incarné par la doublette Plea-Balotelli (5 buts chacun), complémentaire et régulière. Malgré la défaite concédée début octobre contre l’OM, ce nouvel air coïncide avec l’émergence du nouveau style rouge et noir, direct et vertical.

Les hommes

Un joueur de champ a disputé toutes les minutes du groupe depuis ses débuts officiels : Arnaud Souquet. Régulier, le latéral droit enchaîne les journées sans baisser de pied. Une constance se résumant en une stat : depuis le début de l’année 2017, Souquet n’a pas loupé une minute de jeu.

L’autre élément du collectif à avoir enchaîné toutes les rencontre se nomme Yoan Cardinale. Touché à l’épaule durant la préparation, le portier a signé son retour face à l’Ajax et n’a plus lâché sa place. Derrière le duo se place Pierre Lees-Melou. Le transfuge de Dijon a disputé 703 minutes de L1 avec la tunique niçoise. Il a également pris part aux duels face à l’Ajax et Naples, en étant 3 fois titulaires.

C.D.