Nice - Marseille

Dans le top 5 des affluences de l’Allianz

Du monde, du bruit, un parfum de folie et un scénario renversant : l’Allianz Riviera a pris les couleurs du derby Nice – Marseille lors de l’épilogue de la 8e journée. Avec 32 702 spectateurs, la demeure de la Plaine du Var a accueilli la 5e affluence de son histoire pour un match du Gym. Coup d’oeil sur un quinté brûlant en constante évolution.

1) Nice - St-Etienne, 07/06/2016 (35 596 spectateurs)

Nul ne peut oublier cette soirée. Tout y était réuni, et le peuple niçois flaira très tôt l’importance du rendez-vous. Nous sommes le 7 mai 2016. Le Gym d’Hatem Ben Arfa a l’occasion de valider son ticket pour, a minima, les tours préliminaires de l’Europa League. Une condition à cela : chambouler l’adversaire vert. Lequel affiche une solidité inquiétante. Lequel se recroqueville, met des flèches, résiste. Dans une ambiance que les mots ne suffisent à décrire, la délivrance survient à 5 minutes du terme, lorsqu’Alassane Plea trouve Valère Germain, qui trompe Ruffier à une touche. L’attaquant (désormais à Marseille) entrera dans l'histoire en doublant la mise pour valider définitivement le résultat (2-0). La consécration d’une union sacrée.

 

2) Nice – Paris, 28/03/2014 (35 030)

Installé en milieu de tableau, Nice reçoit le grand Paris à la fin du mois de mars 2014. Avant un quart de finale de Ligue des Champions face à Chelsea, les hommes de la capitale se présentent dans le Comté avec un 11 légèrement remanié. Mais ses stars, Zlatan, Thiago Silva, Cavani et Lavezzi démarrent tout de même cette 31e journée. Porté par un David Opsina des grands soirs, le groupe de Claude Puel résistera longtemps, mais finira par plier sur un csc de Kolo, au duel avec Cavani (0-1). Frustrant mais logique. Paris finira champion pour la 2e année consécutive.
 

3) Nice – Valenciennes, 22/09/2013 (34 459)

Le jour d’inauguration de l’Allianz restera aussi celui d’une grande fête. Populaire et sportive. Le 22 septembre, au sortir de l’été, les Niçois se déportent pour la première fois à l’ouest de la ville pour assister à une rencontre du Gym. Les réjouissances s’y savourent avant le coup d’envoi. Le ciel est bleu, la foule joyeuse. Elles se prolongent sur le rectangle vert, où le Gym étrille Valenciennes. Le grand Dario ouvre le score, le petit Alexy conclut le récital. Entre temps, Bauthéac et Brüls creusent l’écart. Le Ray ferma ses portes sur un nul face à Montpellier, l’Allianz les ouvre sur un festival.

 
 

4) Nice – Paris, 30/04/2017 (33 190)

Boom, boom, boom. Au printemps dernier, les Aiglons, assurés de terminer leur parcours sur le podium mais encore accrochés à l’espoir d’accrocher la 2e place, accueillent des Parisiens (2es) lancés à la poursuite de Monaco. Ce duel permettra aux locaux de se rapprocher de l’ogre. Ce dernier y laissera ses derniers espoirs de titre. Dans une atmosphère survoltée, Super Mario donne le la, sur un enchaînement de toute beauté. Ricardo Pereira tient la note au retour des vestiaires et Tassos Donis clôt le bal en fin de partie. Marquinhos redonnera un vain espoir aux siens à l’heure de jeu. La soirée restera gravée.


 

5) Nice – Marseille (2-4, 01/10/2017 (32 702)

Le souvenir le plus amer et le plus frais. Le film demeure d’ailleurs trop récent pour que son déroulé mérite d’être répété. Une entame monstrueuse des Aiglons, 2 buts en un quart d’heure, puis un affaissement brutal ouvrant la porte au retour du voisin. Le tout dans une cocotte copieusement garnie.

C.D.