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L’occasion de frapper un grand coup

Ce jeudi (à 19h), l’Europa League signe son retour à l’Allianz Riviera. Face à lui, le Gym retrouvera le Vitesse Arnhem, tenant de la Coupe des Pays-Bas, actuellement sur une belle dynamique. Déjà l’occasion de frapper un grand coup.

Capital

Le temps semble gommer la surprise et son effet. Pourtant, voir deux années consécutives une phase finale de Coupe d’Europe (C1 ou C3) débarquer dans le Comté reste trop frais pour inspirer la tiédeur. C’est d’ailleurs la première fois de son histoire que l'OGC Nice réalise une telle performance, signe que la valeur des choses dépend du nombre des années. Un an après Schalke, rouleau-compresseur teuton, les hommes de Lucien Favre retrouveront donc leur stade lors d’une phase de groupes continentale. Et ils ne partiront pas d’une feuille blanche, puisqu’une journée s’est déjà tenue, il y a quinze jours, avec une issue favorable (victoire 5-1 à Waregem).

Dans le même temps, la Lazio allait s’imposer à Arnhem, ce qui propulse les deux formations latines en tête de la poule et offre à cette deuxième étape un enjeu comptable énorme. En cas de succès, Nice prendrait 6 points d’avance sur son adversaire et égalerait le total de l’an passé, en deux sorties. Cela ne rayerait pas les Jaune et Noir de la carte, mais cela installerait les Aiglons dans de belles conditions avant la double confrontation face à la Lazio.
 

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Un an après la défaite face aux hommes de la Ruhr (0-1), bien des choses se sont produites. Toutes maquillent de continuité le rendez-vous de jeudi. En effet, les mois qui viennent de s’achever ont soumis le Gym à l’épreuve du feu. Après 20 ans d’attente, il s’y est d’abord brûlé, puisqu’il boucla sa dernière campagne européenne à l’ultime place de sa poule. Néanmoins, la chaleur semble avoir durci le fer.

L’effet s’est vérifié dans le courant de l’été, car après une 3e place de L1, le billet pour l'Europe n’était pas encore validé. Une double confrontation face à l’Ajax (1-1 à l’aller, 2-2 au retour) et un but dans le dernier quart d’heure de Vincent Marcel remédièrent à cette anomalie installant le 4e de la L1 dans un fauteuil et le 3e sur un strapontin. Et l’on ne put s’empêcher de penser que cette performance puisa sa source dans les précédentes batailles, les défaites (contre Schalke, à Krasnodar et à Nice contre Salzbourg) et les succès étriqués (à Salzbourg et contre Krasnodar).

Naples la puissante est venue rappeler, au moment où la Ligue des Champions se profilait, que le club avance « étape par étape », comme se plait à l’affirmer le président Rivère.

La prochaine débute assurément par une bonne opération face aux Hollandais.

C.D.