En démêlant les sentiments, qui oscillaient entre frustration et satisfaction à l’issue du match nul face à Angers, un élément ressurgit : les Aiglons ont encore su renverser le cours d’un match.

Malmenés pendant près de 40 minutes par des Angevins décidés à (re)venir gâcher la fête à l’Allianz Riviera, les hommes de Lucien Favre ont réussi à remonter un handicap de 2 buts. Un scénario, et un score, qui rappellent forcément les Nice - Caen (les Normands menaient encore 2-0 à 20 minutes du terme) et Rennes - Nice de la saison passée (2-0 à la 58’).

Mener n'est pas gagner

Les adversaires du Gym l’ont appris à leurs dépens en 2016-17 : mener et gagner ne sont pas forcément synonymes. En effet, avant Angers, les Niçois étaient parvenus à renverser la situation à 11 reprises après avoir été menés au score (4 succès, 7 nuls, 4 défaites). Leurs supporters ne sont notamment pas prêts d’oublier les « happy ends » face à Montpellier, Bordeaux (2-1) ou encore à Lyon (3-3), au terme de matchs ébouriffants.

À l'exception de l'exploit à Amsterdam (2-2), les Rouge et Noir n'étaient pas encore parvenus à inverser la vapeur cette saison. Portés par leurs supporters et par la haine de la défaite de Super Mario, ils ont donc renoué avec une bonne habitude ce vendredi. Et prouvé qu’il ne fallait jamais vendre leur peau avant le dernier coup de sifflet...

F.H.