Une arrivée en direct à la télévision italienne, des supporters adverses massés devant l'hôtel : les Aiglons viennent de poser le pied à Naples.

"Il n'a pas peur le chauffeur"

La presse napolitaine ayant présenté en grande pompe le lieu de résidence de la délégation rouge et noire, celle-ci fut accueillie par quelques dizaines de tifosi lors d'une descente du bus retransmise dans tout le pays. Un bon moyen de prendre la température d'une ville à part et de l'importance du duel qui se profile.

31° au compteur, 1h20 de vol, la Méditerranée comme toile de fond et un Vésuve fumant au loin : un an après, revoilà le Gym à Naples, prêt à disputer son barrage de Ligue des Champions. Chauffé par ses supporters - par ailleurs interdits de déplacement - à son départ et face à l'un des plus grands défis de son histoire. 

Une fois la mère patrie quittée et l'Italie ralliée, les Aiglons ont gagné leur camp de base pour déjeuner et se reposer. Non sans un parcours "à la locale". "Eh ben, il n'a pas peur le chauffeur" pouvait-on entendre à l'intérieur du bus rouge et noir, au moment où "le pullman" s'enfonçait dans les ruelles étroites le pied au plancher et la main sur le klaxon, sous bonne garde policière (voitures ouvrant le chemin et motos sans casque montant la garde).

Prochaine étape pour les joueurs : un entraînement dans la fournaise de San Paolo, prévu en fin d'après-midi pour fixer les ultimes réglages.

Le grand rendez-vous approche. Ci siamo.